Daichi n’arrive pas à affronter son frère, même s’il sait très bien que ce n’est plus Ginga qui dirige ce corps mais bien Makiura. Toutefois, ses moments d’hésitation permettent au savant fou de prendre possession des cinq stickers kirin et de générer le kirinkai, cette créature apocalyptique qui permettra à Makiura d’arriver à ses fins : supprimer le mal sur la terre en anéantissant les humains. Toutefois, l’amour que Daichi porte à son frère lui interdit de perdre ce combat et ses souvenirs le maintiennent vivant, même si en réalité, son arrivée dans le monde des stickers est à l’origine de la mort des parents de Ginga. Les deux jeunes hommes n’ont pas de lien du sang mais est-ce vraiment le plus important ? Est-ce vraiment le sang qui unit deux frères ?

Seishi Kishimoto met donc, avec ce tome 9, un point final à « Blazer Drive ». Cette fois, il va totalement s’appuyer sur la révélation du tome 8 pour faire durer le combat final entre Daichi et Makiura. L’explication de l’importance de Daichi dans ce monde était un peu sortie du chapeau mais le mangaka continue sur sa lancée, comme si nous savions depuis une éternité que le jeune homme était à l’origine de l’évolution de cet univers. Toutefois, nous n’allons pas rester longtemps dans le monde que l’on pourrait qualifier de réel pour très rapidement revenir dans l’univers que nous suivions depuis 8 tomes. Nous resterons vraiment sur notre faim concernant ce monde réel, n’ayant que des bribes d’informations sur son histoire, car ce ne sont pas les quelques pages cherchant à expliquer la folie de Makiura qui nous seront vraiment d’une grande utilité.
Les trois quarts du manga seront donc dédiés au combat ente Daichi et Makiura. Un énorme classique du shonen qui aura comme seul mérite de nous permettre de refaire un point sur les principaux stickers qui seront apparus dans le manga. Toutefois, ce dernier combat n’a rien d’exceptionnel. Nous verrons les grands poncifs du shonen, avec les sentiments fraternels exacerbés par le fait que les deux héros n’ont en fait aucun lien du sang. Ce qui sauve réellement ce dernier combat, c’est bien la mise en scène de Seishi Kishimoto qui alterne action et flash-back, amenant tranquillement le lecteur sur l’avènement de Daichi, sans que l’on comprenne vraiment bien comment il finit par gagner.
Je n’avais pas été tendre avec la fin de « Satan 666 », et malheureusement, les fins ne semblent vraiment pas le point fort de Seishi Kishimoto qui joue plus sur le côté impressionnant de ses monstres plus que sur la finesse de son scénario.
Blazer Drive (T9)
Auteur : Seishi Kishimoto
Traducteur : Olivier Sart
Éditeur français : Kurokawa
Format : 128 x 182, noir et blanc - sens de lecture original
Pagination : 192 pages
Date de parution : 10 novembre 2011
Numéro IBSN : 2-351-42685-1
Prix : 6,50 €
A lire sur la Yozone :
Blazer Drive (T1 et 2)
Blazer Drive (T3)
Blazer Drive (T4)
Blazer Drive (T5 et 6)
Blazer Drive (T7 et 8)
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