« Quand le monde virtuel devient réel…
Au cœur d’une zone urbaine quasi déserte, Adam retrouve son ami Vince.
Ils évoluent dans un monde fait de rues vides, de bâtiments délabrés et d’une pluie noire, intense, presque solide : c’est l’Inside.
Le reste du temps, il est au Centre avec d’autres adolescents schizophrènes, comme lui.
Dans l’Inside, ils sauvent une jeune fille des mains d’un tueur.
Aidés par leur tablette connectée à un réseau sans fil, ils parviennent à s’enfuir.
Adam perd connaissance et se réveille dans une pièce pleine d’instruments ultrasophistiqués. On découvre que tout ce qui vient de se passer s’est déroulé dans un espace virtuel.
Le docteur Gruber se félicite qu’Adam ait pu pénétrer dans la conscience du tueur pour identifier les lieux où il avait enfermé ses victimes et qu’il n’avait jamais révélé. »
Ouch !
Voilà un résumé uppercut qui met tout de suite le lecteur dans une ambiance bien glauque. La couverture vous fera plonger ou replonger dans les univers Cyberpunk d’antan sur lesquels le manga aposé sa touche.
C’est en tout cas dans un univers né du mélange de « Matrix » et « Blade Runner » que nous invite Chris Debien.
Après sa vision très sombre de la fantasy dévoilée dans la saga de Kheradon, le voilà toujours avec autant de noirceur mais cette fois visitant notre futur proche.
Il ajoute au background SF, une sauce de virtuel et de dérangement mental (domaine qu’il maîtrise en tant que responsable des urgences psychiatriques du CHRU de Lille) qui vont donner une aventure hallucinante.
Pour ajouter une valeur à l’ensemble, vous trouverez un générique sous format BD. Et pour finir, il s’agit là des épisodes 1 et 2 de la première saison.
On est donc en pleine génération série/BD/Dark en mode vision pessimiste du futur.
Trop réel pour vous ?
Osez le voyage !