En souvenir...
Hitomi n’a plus qu’une seule raison de vivre : faire en sorte de montrer à tous l’exécution du premier ministre. Mais pour cela, il doit déjà le récupérer d’entre les mains de Sakurakoji. Toutefois, le pouvoir de contrôler l’électricité a bien des avantages, dont celui de devenir maître du cerveau humain. Et pour Hitomi, il n’y a pas de limite en nombre. Nos pauvres Code:Breaker ne semblent pas faire le poids devant leur aîné. Et celui-ci va bientôt pouvoir mettre en route son terrible plan, créer la terreur chez les humains pour les obliger à demander l’aide d’hommes et de femmes capables de rendre la justice, l’aide des Code:Breaker. Car il y a une chose qu’il ne peut pardonner à Eden, c’est de laisser mourir dans l’indifférence totale ces adolescents à qui on a volé leur vie.
Nyanmaru
Tous les Code:Breaker ne sont pas de dangereux psychopathes. Prenez Yuki par exemple, il aime tout particulièrement les peluches représentant le personnage de Nyanmaru et en plus, il aime beaucoup ses petits copains Code:Breaker et n’hésite pas à leur faire de gentils cadeaux... Bon quand il pète un cable, il veut tuer tout le monde, alliés comme ennemis... et même femmes et enfants. Bon, ce n’est qu’un problème mineur, surtout comparé à la nouvelle qu’il doit donner à Ogami : l’homme qu’il cherche tant est arrivé au Japon : Sagashimono. Et cette fois, il vient spécialement s’occuper de l’enfant qu’il a élévé et à qui il a tout appris. D’ailleurs, sa messagère est ici, maintenant, juste derrière vous...
Carnage à gogo
Avec ces deux tomes de « Code:Breaker », nous passons à un nouveau stade dans la série : celui des massacres en masse. C’est aussi une autre vision des Code:Breaker qui nous est donnée avec Hitomi. Tout d’abord, il met en avant un point de vue qui commençait à être abordé avec Toki, celui de la perte d’existence de ces étranges justiciers. La scène avec sa soeur est symbolique de la démonstration que va tenter de faire Hitomi. Mais Akime Kamijyo ne va jamais vraiment tenter de nous le rendre sympathique et bien sûr encore moins justifier ses actes. C’est aussi l’occasion de voir s’affronter des Code:Breaker : électricité contre feu, contre électromagnétisme et contre lumière. De quoi satisfaire un large panel de lecteurs.
Les amateurs de baston en ont pour leur argent, ceux qui aiment les réflexions plus poussées vont avoir fort à faire avec la question existencielle que va poser Hitomi : créer la terreur pour exister. Et ses méthodes sont radicales : provoquer un carnage.
Le second nouveau personnage ne sera pas la source du second carnage mais le messager de mauvaise augure sans le vouloir. C’est même, par contre, un héros sympathique, si on passe sur ses crises de nerfs d’enfant gâté. Il a un caractère très différent de ses congénères et c’est bien là son côté intéressant. En fait, Akime Kamijyo l’utilise pour annoncer l’arrivée du vrai boss de fin de niveau de sa série : celui que cherche Ogami, Sagashimono. Cette fois, la partie sera plus que serrée et les surhommes et surfemmes qui l’accompagnent vont donner du fil à retordre à nos héros. Le pouvoir de la femme n’est pas original mais utilisé à bon escient, pour contrecarrer celui des Code:Breaker. En tout cas, les cadavres s’accumulent à grande vitesse et les tomes qui nous attendent s’annoncent sanglants.
« Code:Breaker » est une de nos séries chouchoutes et elle parvient à garder son niveau d’intérêt de suspense et d’originalité, sans sembler se forcer.
Code : Breaker (T4 et 5)
Auteur : Akime Kamijyo
Traducteur : Taro Ochiaï
Éditeur français : Pika
Format : 120 x 180, noir et blanc - sens de lecture original
Pagination : 192 pages
Date de parution : 17 août et 5 octobre 2011
Numéro IBSN : 978-2-8116-0516-2 ; 978-2-8116-0548-3
Prix : 6,95 €
A lire sur la Yozone :
Code : Breaker (T1)
Code : Breaker (T2)
Code : Breaker (T3)
© Edition Pika - Tous droits réservés
