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Black Box (T1) Destins Croisés
Fabrice Sapolsky, Thomas Lyle et Seb Lamirand
Atlantic

1797, le président des Etats-Unis reçoit un étrange cadeau de France.
De nos jours, ce cadeau prend la poussière parmi tant d’autres meubles au sein des bâtiments du mobilier national de la Maison Blanche. Et c’est là qu’Ulysse Troy, employé blasé par l’exagération affichée pour protéger des meubles, va faire une découverte qui va bouleverser sa vie et peut-être faire trembler les hauts sphères de Washington. C’est par le plus grand des hasards qu’il va découvrir une énorme boite à musique ayant enregistré depuis 200 ans les dires des présidents des USA dans le plus grand secret.



Une découverte pareille, Ulysse ne peut la garder pour lui, mais n’étant pas non plus une larve au service de l’administration, il va tenter un coup de jarnac en mettant une journaliste dans le secret des dieux. Toutefois, entre balancer un secret parfaitement inconnu du FBI et aller jusqu’à voler l’imposante boite noire, il y a un pas... que le jeune homme va franchir allègrement. Malheureusement, comme toujours, le plan ne va pas se dérouler comme prévu et une véritable course poursuite va s’engager entre Ulysse, la belle journaliste Tanya Yen et les services les plus secrets de la Maison Blanche. Une course sur les traces d’un tableau d’Eisenower.

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Soyons franc, la théorie du complot, tout le monde la remet en cause et s’insurge quand elle est brandie par les médias, mais au final, on adore cela ! Et avec comme référence culturelle les « X-Files », on ne peut que se délecter d’une nouvelle déclinaison sur le thème. Et « Black Box » nous la fait sur un ton décalé, plutôt sympathique. Les deux heros sont loin de Mulder et Scully : Ulysse est un fonctionnaire blasé qui veut se payer un petit coup d’adrénaline en jouant les espions et Tanya est une vraie tète brûlée, prête à tout pour le scoop du siècle. Toutefois, Fabrice Sapolsky ne l’a fait pas film d’espionnage avec les gros méchants tentant de tuer les deux gentils. Non, il nous la joue plus façon « Agence Tous Risques », en gardant un ton humoristique et irrévérencieux.

Fabrice Sapolsky est surtout connu pour son travail pour Marvel sur « Spider-man : Noir », une des innombrables versions alternatives du monte-en-l’air. Ici, il se laisse aller en nous offrant une série qui pourrait durer une éternité par son principe simple mais efficace, et qui aura surtout le mérite de nous faire découvrir les alcôves de la Maison Blanche à travers les siècles. Un programme qui sent bien bon !

Aux crayons, Thomas Lyle dont le style est très classique pour un comics. On pourrait dire que ce graphisme très académique tranche avec le caractère des personnages dessinés. Réaliste, son dessin est de qualité même s’il n’offre pas des décors très détaillés. On sent une logique de dessin proche de celle imposée par les grandes maisons comme Marvel, mais avec une vraie homogénéité dans la qualité du dessin, ce qui est appréciable. Bon, je ne suis pas un grand adepte des colorisations par ordinateurs comme celle de Full FX Studio, mais elle parvient à être assez nuancée pour laisser transparaître les coups de crayons et ne phagocyte pas les cases.

Ce premier tome de « Black Box » est vraiment alléchant, donne envie d’en lire plus et surtout offre une bonne vitrine pour la nouvelle maison d’édition, Atlantic.


(T1) Destins Croisés
- Série : Black Box
- Scénario : Fabrice Sapolsky
- Dessin : Thomas Lyle
- Couleurs : Sébastien Lamirand, Sarah Dermine
- Lettrage : Full FX Studio
- Éditeur : Atlantic
- Dépôt légal : 26 août 2011
- Format : 190x280 mm
- Pagination : 72 pages couleurs
- Prix public : 12,95 €
- Numéro ISBN : 979-1090171008


© Editions Atlantic - Tous droits réservés




Frédéric Leray
19 septembre 2011




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