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Tripeace (T6 et 7)
Tomoyuki Maru
Ki-oon

L’attaque sur Canetool commence à mal tourner pour les Tripeace. Le général Riboll est parvenu à faire retourner Bélial à son état bestial, le rendant peut-être encore plus dangereux que les troupes de Xyece. Mais surtout, Shiro doit affronter la personne qu’elle semble haïr le plus au monde : sa propre mère, Rice. Celle-ci est une grande scientifique qui mit au point les terribles robots de l’armée de Xyece. Toutefois, devant les horreurs de la guerre, elle décida de ne plus faire d’armes après la naissance de sa fille et le promit à cette dernière. Malheureusement, Shiro se méprit sur les actes de sa mère, convaincue qu’elle avait élaboré des bombes à base d’eau étoilée pour en faire des armes de guerre. Et aujourd’hui, les deux femmes s’affrontent, toutes les deux ayant une idée totalement fausse de l’autre.



L’opération « maîtriser Bélial » est en cours et le moins que l’on puisse dire, c’est que son escouade ne lésine pas sur les moyens pour le faire revenir à la raison, quitte à utiliser la manière très forte. Malheureusement, pendant ce temps, le général Riboll est parvenu à s’enfuir et dans sa folie, il s’apprête à déclencher l’apocalypse : envoyer des bombes d’eau étoilée pour détruire Tripeace. Et l’intervention de Nuko ne suffit pas à désamorcer l’intégralité des bombes, la cité de Canetool semblant truffée de ces engins de mort. Mais ce qu’ignore Riboll, c’est que Rice est encore plus folle que lui et c’est un mécanisme d’autodestruction de la cité de Canetool qu’il a déclenché.

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Pas le temps de souffler une seule seconde dans ces deux tomes de « Tripeace ». Deux tomes dans lesquels le duel mère-fille entre Shiro et Rice prendra une place prépondérante. C’est aussi l’occasion de découvrir ce passé qui hante les deux femmes. Un passé placé sous le symbole de l’incompréhension totale. Il aura fallu une erreur de jugement de Shiro sur les activités de sa mère pour que celle-ci commette l’irréparable pour la protéger. C’est vraiment une impression d’énorme gachis que nous donne Tomoyuki Maru, je parle évidemment du gachis de deux vies car le mangaka est vraiment impressionnant dans sa capacité à jouer avec les sentiments humains. Et quand il dit qu’il ne comprend pas grand chose aux femmes, on se demande si ce n’est pas en fait de la fausse modestie.

Autour de ce duel, c’est une forme de « grand n’importe quoi », mais du n’importe quoi génial avec l’escouade de King Gold complément délirante avec comme loi de médiation : l’argent ! Obtenir la fin des guerres par le fric ou plutôt l’enrôlement de mercenaires avec tous une symbolique... disons particulière. Oui, on sent que Tomoyuki Maru se lâche vraiment sur certaines scènes totalement abracadabrantes mais qui sont impayables - oui c’est caricatural- et irrésistible. Son style graphique prend toute sa force dans ce genre de tome où l’action prévaut et où il peut développer à loisirs de très belles grandes cases ou des pleines pages.

Voila donc deux tomes de « Tripeace » qui nous ont vraiment exaltés et qui nous font en demander encore plus.


Tripeace (T6 et 7)
- Auteur : Tomoyuki Maru
- Traducteur : Tony Sanchez
- Éditeur français : Ki-oon
- Format : 11,5 x 17,5 cm noir et blanc - sens de lecture original
- Pagination : 208 pages
- Date de parution : 14 avril et 9 juin 2011
- Numéro ISBN : 978-2-35592-258-9 ; 978-2-35592-2756
- Prix : 6,50 €


A lire sur la Yozone :
Tripeace (T1 et 2)
Tripeace (T3)
Tripeace (T4 et 5)


© Tomoyuki Maru / SQUARE ENIX CO., LTD.
© Edition Ki-oon - Tous droits réservés



Frédéric Leray
17 septembre 2011




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