Himura n’arrive pas à exprimer ses sentiments pour Hakuo sans que le majordome ne le prenne mal. Pourtant, elle va tout faire pour qu’il comprenne à quel point il est important pour elle. Elle va même travailler dans un restaurant pour lui offrir un vrai beau cadeau. Toutefois, elle a déjà gagné son coeur, et tout le monde le voit sauf, bien sûr, les deux principaux intéressés. Au cours d’une conférence, celui qui a donné envie à Hakuo de devenir majordome va tenter d’ouvrir les yeux du garçon. Et que dire du petit stratagème des grands-parents d’Himura pour observer le couple dans la vie quotidienne... ou à peu près. Mais la véritable épreuve sera leur première séparation pour plus d’une journée...
La mise à l’épreuve de nos deux tourtereaux se poursuit, avec différentes méthodes, plus ou moins subtiles. La petite frayeur de voir se former un trio amoureux d’une banalité à mourir, avec l’arrivée de Sendo, semble heureusement écartée pour le moment. Il faut avouer que cette énorme ficelle est usée jusqu’à la corde par les scénaristes de shojo et malheureusement, elle n’a aucune originalité. Heureusement, Rei Izama n’utilise Sendo que pour mettre en valeur le lien entre la maîtresse et son majordome et surtout le côté humain qui ne doit pas disparaitre.
Mais par la suite, la mangaka va surtout s’atteler mettre ses deux amoureux dans des situations devant les pousser à se révéler l’un à l’autre, à montrer ces petites attentions qui forment un couple. Bon, Himura est maladroite et n’arrive pas à réellement s’ouvrir à Hakuo. Mais d’un autre côté, ce dernier mélange trop ses propres sentiments avec son rôle de majordome, troublant plus qu’il ne le croit la jeune fille qui ne sait trop sur quel pied danser avec lui.
Le tome 4 se termine avec la première séparation des deux héros. Certes, ce n’est qu’une sortie scolaire pour les classes B, mais cela va être un véritable électrochoc pour Himura, et mine de rien très dur pour un Hakuo véritablement accro. L’amour est aveugle et il faut vraiment l’être pour ne pas remarquer à quel point le jeune homme est incapable de se séparer de sa belle. On espère toutefois que Rei Izuma nous la jouera plus fine par la suite et ne continuera pas trop longtemps une partie du jeu de l’autruche, qui a toujours tendance à lasser un lectorat un peu exigeant dans les scénarios.
« Lady and Butler » s’achève sur une véritable démonstration d’affection entre les deux amoureux, mais quel va en être l’impact... s’il y a en a un.
Lady and Butler (T3 et 4)
Auteur : Rei Izawa
D’après une idée de : Fuyu Tsuyama
Traducteur : Anne Mallevay
Éditeur français : Pika
Format : 115 x 180, noir et blanc - sens de lecture original
Pagination : 192 pages
Date de parution : 4 mai et 1er juillet 2011
Numéro IBSN : 2-8116-0465-3 ; 2-8116-0505-6
Prix : 6,95 €
A lire sur la Yozone :
Lady and Butler (T1)
Lady and Butler (T2)
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