« Que faire de sa vie quand on connaît la date exacte de sa mort ?
Les scientifiques ont créé des enfants génétiquement parfaits, immunisés contre toutes les maladies.
L’humanité a cru voir son avenir assuré... jusqu’au jour où le verdict accablant est tombé. Ces jeunes gens ont une espérance de vie incroyablement courte : vingt-cinq ans pour les hommes, vingt ans pour les femmes, sans exception.
Dans ce monde désolé, des jeunes filles sont kidnappées et contraintes à des mariages polygames pour la survie de l’espèce.
Rhine, âgée de seize ans, a été enlevée de force à son frère. Elle se réveille enfermée dans une prison dorée, un manoir où des serviteurs veillent à ses moindres désirs.
Malgré l’amour sincère de son mari et la confiance qui s’instaure avec ses sœurs épouses, Rhine n’a qu’une idée en tête : s’enfuir de cet endroit. »
La Bit-Lit commençant à se répéter, les nouveaux auteurs du genre se tournent finalement vers ce qui est à l’origine de toute cette littérature : le gothique romantique.
L’américaine Lauren DeStefano (à la biographie qui donne à rêver, ben oui, la jeune femme qui a fait plein de boulots et qui se trouve être l’auteure à suivre du moment) emprunte le chemin déjà tracé par d’illustres auteurs tout en jouant sur la dystopie.
C’est donc à la fois l’ancien et le nouveau qui se retrouvent sur ce roman de 345 pages, premier tome d’une trilogie.
De la réflexion sur l’humanité, de la romance et un petit côté SF ; de quoi plaire aux aficionados et sans doute aux autres.
En tout cas, il est plaisant de voir que les éditions Castelmore, même si elles restent sur un créneau young adult affirmé, tentent quelques expériences.
A lire pour confirmer évidemment.