Après la seconde guerre mondiale, un pays sut profiter de la guerre froide entre les Etats-Unis et la Russie : le royaume de Sélinisthan. Sa puissance devint telle que les Etats-unis craignirent une main mise sur l’économie mondiale. Et ses dernières années, la tension s’accrut au point que l’armée américaine mit au point une arme transformant un homme en super-guerrier : les glyphes. Apparaissant sous la forme d’un tatouage, ils s’activent grâce à une substance particulière et accordent des pouvoirs surhumains. Malheureusement, des glyphes furent volés et vendus au marché noir. La lieutenante Bluesy Fluesy est chargée de récupérer les glyphes ayant atterri au Japon, et en découvrant le jeune Seigi, elle n’imaginait pas que celui-ci ait pu entrer en possession du plus puissant des glyphes surnommé l’annihilateur, car son pouvoir est tel qu’il peut anéantir son possesseur.

Shinjiro nous offre sa version du super soldat. A quelques mois du film dédié au plus célèbre de tous, « Captain America », il est intéressant de voir la version de nos amis nippons. Un point commun, ce sont les Etats-Unis qui sont à l’origine de la création du guerrier, mais à la place du sérum qui transforma Steve Rogers, ce sont des tatouages qui rendent surpuissants ceux qui les portent. Nous voici donc plongés dans un conflit mondial dans lequel atterrit le pauvre Seigi, un gamin comme les autres. Bon, il est plutôt balaise en arts martiaux et semble vite s’adapter à son glyphe.
La logique du manga se comprend facilement : un royaume sous l’influence d’une princesse tyrannique, des possesseurs de glyphe s’affrontant les uns les autres et au milieu, le possesseur du glyphe absolu. Le scénario parait donc plutôt facile d’accès. Ce sera donc les relations entre les personnages qui feront la différence ou en tout cas, le fera sortir du lot commun des shonen.
Côté graphisme, on est dans le vraiment bon. Les glyphes sont bien rendus et les combats spectaculaires. Les pouvoirs qu’accordent les glyphes sont assez variés pour donner au lecteur l’envie d’en découvrir encore plus. Les différents personnages sont clairement identifiables et possèdent tous leur propre style, ce qui est très agréable pour le lecteur.
« Taboo Tattoo » s’annonce comme un bon shonen pur baston, où les superpouvoirs seront foison. A suivre.
Taboo Tattoo (T1)
Auteur : Shinjiro
Traducteur : Michel Le Bras
Éditeur français : Doki-Doki
Format : 127 x 180 mm, noir et blanc - sens de lecture original
Pagination : 192 pages
Date de parution : 11 mai 2011
Numéro ISBN : 978-2-818905-845
Prix : 5 €
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