Quand la justice se montre inefficace, ils sont chargés d’exécuter la sentence contre les véritables criminels. Leur nom : Kryptonbrand Side B. Qui sont-ils réellement ? Ils se prénomment Aya, Yuki, Ken, Michel, Free et Chloe. Ils rendent leur justice au coeur de Londres, comme pour l’affaire de cette jeune fille, possédant un terrible virus : le Human Interleunkin. Mais ses parents sont-ils vraiment morts ? Sous leur couverture de fleuristes, les six justiciers tentent de donner confiance à la jeune femme pour en savoir plus sur cette affaire. Mais la vérité sera pire qu’ils ne le pensaient et la vie de Shinjo sera de nouveau en danger.

« Weiss Side B » est en fait le spin-off de la série « Weiss Kreuz », mettant en scènes quatre assassins : Aya, Yuki, Ken et Omi. C’est le célèbre doubleur Takehito Koyasu (Kenshiro dans « Shin Hokuto no Ken », Pandora dans « Yu-Gi-Oh ! », Shigeru Aoba dans « Neon Genesis Evangelion »,...) qui a l’idée de cette bande de tueurs fleuristes, dont il racontera les aventures de 1997 à 1998 avec Kyoko Tsuchiya au dessin. C’est en 2003 qu’il entame la suite de sa série, « Weiss Side B », en collaborant cette fois avec Shoko Ohmine.

La bande d’assassin s’est étoffée pour passer à six membres et Omi a disparu. Toutefois, le scénario de Takehito Koyasu semble bien laisser supposer que le lecteur est assez habitué à ses personnages, ce qui est loin d’être évident car la série originale est quasiment introuvable, surtout en français. Le scénario en devient assez ardu, surtout que le nouveau lecteur doit assimiler très vite l’identité des six héros aux méthodes peu orthodoxes.

Une fois acclimaté, on entre dans une histoire particulièrement glauque, avec des super héros hyper violents malgré leur couverture de fleuristes. La première partie du manga est dédiée à l’affaire Kurumi. Heureusement, le rythme des premières pages se calme peu à peu sinon le lecteur avait de grande chance d’être largué. La suite devient plus compréhensible, s’attardant plus à l’affaire qu’aux six personnages principaux.
La seconde partie est dédiée au passé d’Aya et de Yuki, un passé New Yorkais. Là aussi, l’histoire va très vite et peut perdre tout aussi rapidement un lecteur pas assez attentif.

Les graphismes de Shoko Ohmine sont issus du shojo, les décors et les arrières plans étant souvent délaissés pour s’attarder sur l’action ou aux personnages. Les tenues des six héros sont plutôt complexes et demandent à l’évidence beaucoup de travail, au détriment du reste de la planche. Toutefois, les cases sont très lisibles et aident à ne pas se sentir largué par le récit.

Difficile de découvrir une série par sa suite comme c’est le cas avec « Weiss Side B ». Ce premier tome est assez déroutant et ne donne pas vraiment une idée claire sur la série. A suivre donc...

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Weiss Side B (T1)
 Scénario : Takehito Koyasu
 Dessin : Shoko Ohmine
 Traducteur  : Sano Yasuhito et Charles Ardaillon
 Éditeur : Soleil Manga
 Collection : Gothic
 Dépôt légal : 18 mai 2011
 Format : 128x182 mm
 Pagination : 192 pages
 Prix public : 7,95 €
 Numéro ISBN  : 2-30201-550-0

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© Takehito KOYASU / Shouko OOMINE / ICHIJINSHA
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