Le Carnage de Noel
Si Ryunosuke Takagi avait su ce que contenait la carte de données retrouvée sur le corps d’un espion russe, il n’aurait jamais impliqué son fils. Mais le piège était déjà en place et le voici accusé du meurtre d’un de ses supérieurs. L’Agence a donc une taupe en son sein et Takagi ne pense plus qu’a sauvé son fils et sa fille, dont sa maladie l’oblige à se faire dialyser régulièrement. Mais Fujimaru a déjà exécuté son travail et décrypté la vidéo. Et le contenu porte le nom du Carnage de Noel. Une famille entière décimée en quelques minutes par un virus. Falcon va devoir s’appuyer sur ses camarades du journal de l’école pour déjouer le traquenard que sa découverte va déclencher, et en particulier sur Otoya Kujo, son backup et expert en tir à l’arc, et Aoi Asada, amoureuse de Tagaki fils et une des meilleures élèves de karate de Takagi père.
Bloody Monday
Voler un virus et le tester n’était que les prémices de la mission de Maya. Mais avec un fichier compromettant en possession de la Third et risquant de compromettre le projet Bloody Monday, l’espionne se voit obligée de coller au basque de ce fichu gamin surnommé Falcon. Elle va l’approcher comme professeure et le tester en faisant enlever sa soeur. Premier test, décrypter le code confidentiel du réseau d’une centrale électrique. Mais ce n’est qu’une mise en bouche pour lui donner confiance, le vrai travail viendra après, en continuant de jouer avec ses nerfs et en enlevant une nouvelle fois la fillette. Mais les fidèles à Takagi de la Third vont venir totalement changer les données de son équation.

Monday, Bloody Monday...
« I can’t believe the news today »... Non je m’égare. Mais difficile de ne pas penser au titre des U2. Et difficile de prime abord de deviner ce que nous réservait ce manga. Très vite, Ryou Ryumon nous met dans le bain. Cette série sera une histoire d’espionnage, reprenant les classiques du genre : la femme fatale, les jeux d’espions, les services secrets, et un virus mortel en liberté. Rien de bien original me direz-vous. Et bien détrompez-vous.
En fait, Ryumon est partie d’une information sur un hacker qui aurait violé le réseau du Pentagone. Ce fait divers aurait donné naissance à Falcon. Car c’est bien lui le vrai héros. Kouji Megumi utilise ce qui semble être seulement une astuce visuel pour montrer quand Falcon prend le pas sur le jeune garçon : ses yeux deviennent ceux d’un félin ! Astuce de dessinateur ou explication plus profonde à venir ? La suite nous le dira, mais cela crée comme une double personnalité chez le garçon... et aussi chez le père, coincidence ?
En tout cas le scénario concocté par Ryou Ryumon est prenant dès les premières pages et digne des maîtres du genre. A aucun moment, l’action ne perd en rythme et les rebondissements sont nombreux. Déjà s’esquisse le duel qui perdurera certainement durant toute la série, l’affrontement entre Maya et Fujimaru, une confrontation qui nous fait un peu penser à celui entre L et Light dans « Death Note », mais cette fois, avec de l’action et des morts plutôt sanglantes. Le coup de crayon très sûr de Kouji Megumi ajoute énormément à l’atmosphère globale de la série. Très réaliste, son dessin prend le bon côté des shonen et des seinen, donnant un rendu très intéressant et des planches véritablement vivantes.
« Bloody Monday », quel horreur cache ce nom de code ? Quel rôle doit donc avoir Falcon dans cette opération ? A suivre...
Bloody Monday (T1 et 2)
Scénario : Ryou Ryumon
Dessin : Kouji Megumi
Traducteur : Sylvain Chollet
Éditeur français : Pika
Collection : Shonen
Format : 120 x 180, noir et blanc - sens de lecture original
Pagination : 192 pages
Date de parution : 3 novembre 2010
Numéro IBSN : 978-2-8116-0372-4
Prix : 6,95 €
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