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Le cyberespace de l'imaginaire




Cité Saturne (La) (T4)
Hisae Iwaoka
Big Kana

Mitsu finit tous les soirs exténué ! Il faut dire qu’il doit bientôt passer l’examen de niveau 1 et le vieux Jin lui met la pression pour que son travail soit réellement parfait. A bout de force, Mitsu finit tous les soirs devant une usine de métallurgie et le tempérament affable du garçon va le lier d’amitié avec les ouvriers. Mais si les évanouissements de Mitsu sont dus à la fatigue, ceux de Kageyama sont plus inquiétants et la dernière a failli lui coûter la vie. Non seulement, il va s’effondrer à l’extérieur mais en voulant le traîner vers l’ascenseur, Mitsu va déchirer sa tenue sur une éraflure. Heureusement, un petit séjour à l’hôpital va lui redonner la forme... en tout cas, tant qu’il ne remet pas les pieds à l’extérieur. Est-ce la fin du métier de nettoyeur de vitres pour Kageyama ?



Sota continue de travailler sur le projet de navette spatiale capable d’atteindre la terre. Leurs précédentes mésaventures les ont rendus prudents. Toutefois, même en partant dans les pires taudis du niveau inférieur, ils finissent par se retrouver avec un voisin. Certes, ce n’est pas le plus embêtant des voisins et il travaille très tard. Mais par hasard, Sota découvre que ce dernier est en fait un agent de la sécurité. Et lui qui voulait lui faire partager leur beau rêve... Il devra trouver quelqu’un d’autre comme pilote. Surtout que Sota se sent un peu mis à l’écart, maintenant que le groupe s’agrandit avec les amis du professeur Nishimaru.

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Pauvre Mitsu ! Alors qu’en étant reçu à ce concours que peu de laveurs de carreaux ont réussi, il pouvait s’attendre à un peu plus de respect venant de ses collègues, l’accident de Kageyama et la pression faite par Makoto provoque exactement l’effet inverse. Vraiment, Hisae Iwaoka en veut vraiment à son pauvre héros, et je dirai même qu’à force d’exagération, cela ne devient plus crédible. L’évènement de l’accident est exagéré à outrance et on a du mal à croire que Makoto puisse avoir tant d’influence. Heureusement, l’attribution d’un apprenti au jeune Mitsu redore un peu son image et surtout l’intérêt de la série.

Une petite dose de romantisme avec ce satellite errant, d’humour avec l’apprenti. Toutefois, on sent aussi une petite perte d’intensité, comme si Hisae Iwaoka tombait dans une forme de routine, ne relançant pas son récit. L’histoire de la navette spatiale met beaucoup de temps à vraiment s’installer et on doute fortement de sa faisabilité, l’animosité de Makoto devient vraiment exaspérante car perdant tout crédibilité, mais surtout, les petites touches de fraîcheur données par les clients ont totalement disparu.

La Cité Saturne” a besoin d’un petit coup de peps pour reprendre un rythme et une originalité quelque peu perdus. A voir avec le tome 5.


La Cité Saturne (T4)
- Auteur  : Hisae Iwaoka
- Traducteur  : Pascal Simon
- Éditeur : Kana
- Collection  : Big Kana
- Dépôt légal : 3 septembre 2010
- Format : 127x180 mm
- Pagination : 192 pages
- Prix public : 7,35 €
- Numéro ISBN : 2-5050-0906-3


A lire sur la Yozone :
La Cité Saturne (T1 et 2)
La Cité Saturne (T3)


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Frédéric Leray
28 décembre 2010




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