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Le cyberespace de l'imaginaire




Wing commander
Film américain de Chris Roberts (1999)


Genre : space opera
Durée : 1h40

Avec Freddie Prinze Jr.(Christopher « Maverick » Blair), Saffron Burrows (Jeanette « Angel » Devereaux), Matthew Lillard (Todd « Maniac » Marshall), Tchéky Karyo (Commodore James « Paladin » Taggart), Jürgen Prochnow (Commander Paul Gerald), David Suchet (Captaine Jason Sansky), David Warner (Amiral Geoffrey Tolwyn), Ginny Holder (Rosie Forbes), Hugh Quarshie (Obutu), Ken Bones (Amiral Wilson), John McGlynn (Belegarde), Richard Dillane (Captain eIan St. « Hunter » John), Mark Powley (Polansky), David Fahm (Captaine Joseph « Knight » Khumalo)

Ce divertissement, à évidente vocation commerciale, vient grossir les rangs des films dont la genèse prend sa source dans la matrice des jeux vidéos.

Ne connaissant pas Wing Commander, le jeu (et n’ayant qu’une faible connaissance en la matière), mes impressions concernant cette tentative cinématographique ne résultent que de ma vision de Wing Commander, le film.

Mais, plantons l’histoire pour les non-experts en joystick : la guerre fait rage entre l’Empire Kilrathi et la Confédération Terrienne. Après le vol par les Kilrathi d’un module NAVCOM contenant les coordonnées de saut hyperspatial de la Terre, les pilotes Blair, Maniac et le Commodore Taggart se retrouvent propulsés dans une périlleuse mission qui décidera de l’avenir de la Galaxie : retarder d’au moins deux heures la progression de la flotte ennemie pour permettre aux forces terriennes de revenir protéger la planète bleue.

Effectivement, en découvrant l’atmosphère du film, on retrouve les éléments habituels à l’univers des jeux vidéos, que ce soit sur le plan du scénario, simple et efficace, que sur celui du graphisme. Les effets spéciaux ne manquent pas, mais les scènes de combats spatiaux sont gâchées par des choix sonores surprenants, qui font passer les chasseurs spatiaux pour des bi-plans de la première guerre mondiale.
L’interprétation (en tout cas dans sa version française), exception faite des trop rares apparitions de quelques protagonistes est assez ... comment dirais-je .....lamentable, en générale, et exécrable si on isole le cas de Matthew Lillard. Même l’humour est un peu trop téléphoné pour faire passer l’amertume de cette pilule.
Pourtant, quelques idées, mieux exploitées, auraient pu booster l’intérêt de ce film, comme le mythe des pèlerins, malgré son net relent de force Jedi.

Vous l’aurez compris Wing Commander ne marque ni par son originalité, ni par la profondeur de son propos.

FICHE TECHNIQUE

Titre original :Wing Commander

Réalisation : Chris Roberts
Scénario : Vhris Roberts, Kevin Dronney
Producteurs : Todd Moyer
Producteurs exécutifs : Joseph Newton Cohen, Jean-Martial Lefranc, Romain Schroeder
Musique originale : David Arnold, Kevin Kiner
Photographie : Thierry Arbogast
Montage : Peter Davies
Casting : Christian Kaplan, Gilly Poole
Décors : Peter Lamont
Direction artistique : Simon Bowles, Ken Court, Charles Dwight Lee, James Hambridge, Mark Harris, Simon Lamont, Alan Tomkins
Costumes : Magali Guidasci
Maquillages : Pat Hay

Production : Digital Anvil, No Prisoners, Origin Systems, Inc., The Carousel Picture Company, Wing Commander Productions
Distribution : United International Pictures (UIP)

Pour Imagivore : Les Imaginautes


Bruno Paul
16 avril 2003



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