La créature propage ses protubérances sur tout le pays, Hikaru n’a plus le choix. Si elle veut sauver Chika et son amie Saya, elle doit se rende au cœur du mal, au milieu de cette sphère qui semble être le centre de la contagion. Les créatures inférieures donnent une puissance incroyable à ce monstre, mais Hikaru a le soutien des deux entités qui sont en elle, Maelström et Exaether. Même le coordinateur s’intéresse à cette affrontement qu’il n’avait pas prévu. Les humains sont décidément une race bien imprévisible. Et Hikaru ne va pas baisser les bras car c’est la survie de tous ceux qu’elle aime qui est en jeu, alors elle va tout donner pour pénétrer dans cette sphère. Toutefois, elle sait que le véritable combat l’attend à l’intérieur, face à une Chika totalement hors contrôle.

En découvrant cette fin de “7 Milliards d’Aiguilles”, la ressemblance avec le final de “Akira” est flagrante. En tout cas dans le visuel. Une espèce de blob géant se répandant pour engloutir tous les êtres vivants. Et comme pour “Akira”, le lecteur se demande bien comment Tadano Nobuaki va pouvoir s’en tirer de façon à peu près crédible. Évidemment, il ne faut pas chercher beaucoup de cartésien, mais le mangaka avait aussi deux atouts dans ses manches avec les deux entités qui ont pris possession d’Hikaru.
C’est aussi l’occasion pour le mangaka de clore l’évolution sentimentale d’Hikaru. Nobuaki démontre que l’amitié peut sauver l’humanité, un grand classique dans les shonen. L’amitié qui soude les membres d’un groupe est une force invincible, peu importe ce qu’on lui oppose. On pourra s’interroger sur le réalisme de la réaction de Chika, comme on peut s’interroger sur la résurrection de Néo dans “Matrix” grâce à la force de l’amour. Mais soit, les lecteurs de mangas sont maintenant habitués et comme de toute façon, il doit y avoir un happy end, celui-la en vaut un autre.
Il faut noter la petite nouvelle en fin de tome, qui fut à l’origine de la série et qui est vraiment très intéressante. Assez simple dans le dessin, sans trop de fioritures mais aussi capable de créer une forme d’onirisme qui la rend très agréable à lire et surtout très belle, loin des combats entre créatures de l’espace de la série finale.
“7 Milliards Aiguilles” aura su étonner et intéresser, même si cette série, au final, perd un peu de son originalité.
7 Milliards d’Aiguilles (T4)
Auteur : Tadano Nobuaki
Traducteur : Michel Le Bras
Éditeur français : Doki-Doki
Format : 127 x 180 mm, noir et blanc - sens de lecture original
Pagination : 192 pages par tome
Date de parution : 6 octobre 2010
Numéro ISBN : 2-8189-0052-9
Prix : 6,95 €
A lire sur la Yozone :
7 Milliards d’Aiguilles (T1)
7 Milliards d’Aiguilles (T2)
7 Milliards d’Aiguilles (T3)
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