Genre : Cyborg SF
Durée : 1h20

Avec Jean-Claude Van Damme (Luc Deveraux),
Michael Jai White (S.E.T.H.), Heidi Schanz (Erin), Xander Berkeley (Dylan Cotner), Justin Lazard (Captaine Blackburn), Kiana Tom (Maggie), Daniel von Bargen (Général Radford), James Black (Sergent Morrow), Karis Paige Bryant (Hillary Deveraux), Bill Goldberg (Romeo)

Nouveau volet cinématographique de la franchise des Soldats Universels (souligné également par deux films à destination du marché vidéo de Jeff Woolnough avec Matt Battaglia), dans lequel on retrouve Jean-Claude VanDamme dans le rôle de Luc Deveraux.
Cet ancien Unisol, à qui il a été rendu un brin d’humanité (heu .. pas trop tout de même, les angoisses existentielles de l’homme, qui fût machine, ne sont pas, à proprement parler, le sujet de ce film à tendance spectacle baston).
Fidèle au concept de la franchise, le scénario tient sur un timbre poste.
Le gouvernement, malgré les problèmes déjà rencontrés, a relancé le projet des Universal Soldiers, dont le fameux Deveraux chapeaute l’entraînement.
En quelques minutes, le ton, l’intrigue et l’ambiance militaro-futuriste, sur fond de Heavy-Metal, sont donnés.
Le superviseur du projet n’est autre qu’un super ordinateur, une intelligence artificielle, répondant au nom de S.E.T.H. (incarnation du mal dans la mythologie égyptienne - quand je vous disais que l’histoire était cousue de fil blanc) et qui apprend que l’armée a décidé de ne plus financer ce projet.
Du coup, la vilaine machine décide de prendre la direction des opérations. Elle reprogramme son armée de guerriers d’apocalypse et télécharge sa conscience dans l’un de ces corps, vide d’âme.

Et voilà, c’est parti pour une lutte sans merci entre le rutilant J-C Van Damme et la horde d’affreux Cyborgs ; bastons, explosions, courses poursuites et autres effets visuels spectaculaires pour cette production sans surprise, fardée d’un humour forcé et racoleur.
Non, décidément de type d’action movie, tramé sur un concept SF, me laisse sans plus d’expression qu’un Unisol découpant le mari de ma voisine, c’est-à-dire de glace.
Définitivement, concernant le concept des Universal Soldiers, je ne peux que vous conseiller la réalisation de Paul Anderson avec son envoûtant Soldier, à moins que, bien sûr, vous ne soyez un inconditionnel des prouesses physiques du karatéka belge d’Hollywood.µ

FICHE TECHNIQUE

Titre original : Universal Soldier, The return

Réalisation : Mic Rodgers
Scénario : Richard Rothstein, Christopher Leitch, Dean Devlin, William Malone, John Fasano
Producteurs : Craig Baumgarten, Allen Shapiro, Jean-Claude Van Damme
Producteurs exécutifs : Daniel Melnick, Michael I. Rachmil
Coproducteurs : Adam Merims, Richard G. Murphy, Bennett R. Specter
Musique originale : Don Davis
Photographie : Mike Benson
Montage : Peck Prior
Casting : Rachel Abroms, Jory Weitz
Direction artistique : John Frick
Décors : David Chapman
Décorateur de plateau : Donnasu Sealy
Costumes : Jennifer L. Bryan
Maquillages : Melissa Forney, Kalen Hoyle, Philip Ivey, Keith Sayer

Production : Baumgarten-Prophet Entertainment, IndieProd, Long Road Entertainment
Distribution : Columbia TriStar Films

Pour Imagivore : Les Imaginautes