Il était l’auteur francophone le plus prolixe.
Le Belge le plus avenant quand il s’agissait de parler imaginaire, d’éditer un fanzine ou d’organiser des conventions et autres évènements.
Il va manquer au petit monde de nos littératures préférées...
Toute personne qui a traîné, même pour peu de temps, dans le milieu de l’Imaginaire, a eu la chance de croiser Alain le Bussy.
Ayant écrit plus de 40 romans, plus de 200 nouvelles, et un nombre incalculable de notices, de chroniques, d’articles, et autres appareils critiques de toute sorte, il était surnommé “L’Homme Qui Écrit Plus Vite Que Son Ombre”.
Il avait remporté quelques prix, tout au long de sa carrière, dont le fameux Prix Rosny Aîné, en 1993, pour son roman « Deltas ».
Il vient de s’éteindre, ce jeudi 14 octobre, à l’âge de 63 ans.
Pour ma part, je me souviendrai toujours qu’il est l’un des auteurs qui m’a appuyé lorsque, jeune inconscient, je m’étais lancé dans le monde du fanzinat...
Et je pense ne vraiment pas être le seul à avoir quelques souvenirs sympathiques qui vienne en mémoire à l’évocation de son nom...
Quelques liens utiles :
La critique d’Ultima, par Stéphane Pons, sur la Yozone
La bibliographie de ses oeuvres telle que recensée sur BDFI
Une très belle bio-bibliographie, sur le site de l’éditeur Griffe d’encre
La page Wikipedia qui lui est consacrée