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Di(e)ce (T1)
Otoh Saki et Kana Yamamoto
Soleil Manga

Kazuki est un maître es jeux vidéos, il peut y passer des heures sans s’arrêter en éclatant tous les scores. Alors quand il découvre qu’un certain Sion commence à dépasser systématiquement tous ses records, cela a le don de l’énerver. Mais bon, Kazuki est aussi une bête en sport et l’atout majeur de l’équipe de basket... Kazuki est à peu prêt tout ce que n’est pas Haruki, son ami d’enfance. Les deux garçons se ressemblent comme des jumeaux et pourtant, ils n’ont aucun lien de parenté et surtout des caractères totalement opposés. Autant Kazuki est une tête brûlée, pas passionné par l’école, autant Haruki est calme et président du conseil des élèves. Une amitié hors du commun lie les deux garçons, mais par une froide journée de novembre, les élèves de leur école vont être pris de folie et les deux garçons n’ont que 180 minutes pour fuir.



Alors que la neige tombe, une chaleur caniculaire envahit l’établissement. Et comme hypnotisés par une étrange musique, les élèves de l’école deviennent fous et s’en prennent à Kazuki et Haruki. Toutefois, les deux amis vont se retrouver sous la protection d’un de leur aîné : Sion. Celui-ci semble capable de redonner de la force à Kazuki par simple touché. Pris dans un survival horror grandeur nature, nos deux amis, leur allié inattendu et le pauvre Yuki qui n’avait rien demandé à personne vont jouer contre la montre pour sauver leur peau. Mais qui a pu créer ce jeu morbide ? Que va-t-il réellement se passer au bout des 180 minutes ? Et pourquoi, seuls quatre élèves ont échappé à la folie collective ?

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Devenir les acteurs bien réels d’un survival horror, voila de quoi attiser l’appétit de nombreux gamers. Mais Kazuki va découvrir que les règles du jeu de la vie réelle sont bien plus compliquées que celles d’un simple jeu vidéo. L’histoire de “Di(e)ce” pourrait s’avérer aussi simple que cela, mais vous vous en doutez, le scénario de Otoh Saki est un peu plus compliqué que cela. Attention, ce ne sont pas des zombies mais bien des personnes envoûtées, ce qui rend le combat bien plus ambigu car tuer des morts-vivants ne choque personne, tuer des étudiants est une tout autre affaires, même si nos héros défendent leur vie. En tout cas, Otoh Saki nous laisse dans le flou le plus artistique sur la raison de ce lynchage et sur les particularités que peuvent bien avec les deux amis. Un mystère entretenu avec soin.

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Pour ce titre, la mangaka fait une petite infidélité à son partenaire de Naked Ape pour travailler avec Kana Yamamoto. Le style très dynamique de la dessinatrice colle parfaitement à cette histoire qui se déroule à cent à l’heure, pour tenir le décompte fatale. Elle nous offre un shojo gothique qui aura une particularité dans ce premier tome : la quasi abscence de personnages féminins. Toutefois, difficile de traiter deux jeunes femmes de misogynes. En tout cas, Kana Yamamoto démontre une bonne maîtrise des techniques de dessins des scènes de combats ou celles de course-poursuite. Le seul défaut serait de nous faire lire ce tome beaucoup trop rapidement en nous laissant sur un cliffhanger ne faisant qu’attiser notre soif d’en savoir plus.

Ce premier tome de “Di(e)ce” réussit à attiser notre curiositié et parvient à nous maintenir en haleine sans finalement nous révéler que bien peu de choses. Vivement le tome 2 !


Di(e)ce (T1)
- Scénario : Otoh Saki
- Dessin : Kana Yamamoto
- Traducteur  : Florent Gorges
- Éditeur : Soleil Manga
- Dépôt légal : 15 septembre 2010
- Format : 128x182 mm
- Pagination : 192 pages
- Prix public : 7,95 €
- Numéro ISBN  : 2-30201-335-3


© Otoh SAKI / Kana YAMAMOTO / ICHIJINSHA
© Edition Soleil Manga- Tous droits réservés



Frédéric Leray
1er octobre 2010




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