L’enfer ! Ses démons, ses diablotins. De temps en temps, certains font un petit tour sur Terre, histoire de terroriser les humains et accessoirement les tuer. Seulement, les humains sont vraiment pas coopératifs et le pauvre Devilou (oui, je sais, c’est dur à porter) va vite comprendre que ces maudits mammifères refusent de se faire tuer tout simplement. Et faire ses premiers pas avec Aralé et Gatchan n’aide vraiment pas à commencer dans la vie. Mais bon, Devilou va au moins se faire des amis, à peu près. Sans compter qu’il est loin d’être un véritablement danger pour l’humanité. Non, il y a aussi sa nymphomane de grande soeur qui tombe dans les bras du premier hommes qu’elle trouve mignon... Bon c’est une gamine, et alors !!! Qu’est-ce vous êtes difficiles !

Entre deux blagues scatos (oui, c’est un peu, même franchement, super lourd à force), Toriyama va tout de même offrir quelques petites trouvailles à ses lecteurs. Tout d’abord grâce à ses classiques guest stars. Bon, son éditeur fait un peu « private joke » car rares sont ceux qui le connaissent réellement. Par contre, la petite visite à Miyamoto Musashi est plein plus intéressante car, cette fois, elle fait référence à un véritablement évènement historique. Bon, Toriyama va évidemment l’arranger à sa sauce, mais toutefois, cela change des pseudo héros comme Suppaman, égocentrique et incapable. Sans parler de la propre caricature du mangaka, qui s’offre sa petite histoire. Un brin mégalo, l’ami Akira ? Oui, un chouilla.
Toriyama introduit un nouveau personnage récurrent, le diablotin Devilou. Ce dernier ne pense qu’à tuer des humains mais il en est totalement incapable. Surtout qu’il leur demande au préalable leur utilisation. Encore une fois, c’est un enfant qui vient grossir le groupe. Sans parler de sa soeur, à peine plus agée que lui. Toriyama continue, avec lui, l’humour bourrin.
A noter dans ce tome, une histoire totalement en couleur sous forme de livre pour enfant et non de manga. La page introductive de ce chapitre est réellement superbe et je vous laisse la découvrir. Vraiment, Toriyama est un grand professionnel du dessin et il nous prouve ici que la couleur n’est pas un problème pour lui.
A force de nous mettre des étrons à chaque page, cela devient réellement exaspérant et surtout, cela atténue de plus en plus le véritable humour de cette série, qui garde toujours d’excellents gags.
Dr Slump, perfect edition (T5)
Auteur : Akira Toriyama
Traducteur : Anthony Prezman et Satoko Fujumoto
Éditeur français : Glénat
Format : 145 x 210, noir et blanc - sens de lecture original
Pagination : 26 pages
Date de parution : 21 juillet 2010
Numéro ISBN : 2-7234-7467-2
Prix : 10,55 €
A lire sur la Yozone :
Dr Slump, perfect edition (T1)
Dr Slump, perfect edition (T2)
Dr Slump, perfect edition (T3)
Dr Slump, perfect edition (T4)
© Edition Glénat - Tous droits réservés