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Annales de la Compagnie Noire (Les) - T.10 : L’Eau Dort, Première Partie
Glen Cook
J’Ai Lu, Fantasy, roman traduit de l’anglais (États-Unis), fantasy, 352 pages, février 2010, 7,60€

Dans la Plaine Scintillante, la Compagnie Noire est tombée dans le piège tendu par Volesprit. Le Capitaine, Madame, Murgen et bien d’autres sont prisonniers d’une stase temporelle.
À Taglios, la Compagnie Noire est donnée pour morte, mais quelques rescapés œuvrent pour démontrer le contraire et garder les dirigeants sous pression.



Une fois de plus, Glen Cook surprend le lecteur. « L’Eau Dort » se déroule 14 ans après « Elle est les Ténèbres ». Toute la fine fleur de la compagnie est hors-jeu. Seul Murgen qui arrive à s’évader par l’esprit participe aux évènements ; d’autant que c’est sa femme Sahra qui dirige les opérations à Taglios.
Mais si Murgen représente l’espion idéal, il est difficile à contacter puis à fixer, car éloigné physiquement de la réalité. Par contre, il ne peut bien sûr plus assurer sa fonction d’annaliste. Heureusement, celui auquel il avait songé pour le remplacer, Roupille, assure la continuité et coordonne avec Sahra la rébellion.

D’ailleurs, à la fin d’« Elle est les Ténèbres », la vérité avait été apprise sur Roupille. Il taisait sa condition de femme, se faisant passer pour un jeune homme. Le commandement de la Compagnie Noire, comme souvent réduite à quelques éléments, est donc assuré par deux femmes, secondées par deux sorciers vieillissants. Leur objectif consiste à déstabiliser le régime et à trouver le moyen de libérer les prisonniers de la Plaine Scintillante.

Cette fois-ci, il ne faut pas s’attendre à de grands combats, tout se passe dans l’ombre, la résistance est de mise. Et là, avec les faibles moyens à leur disposition, Roupille et Sahra rivalisent d’ingéniosité pour mener la vie dure à la Radisha et à la Protectrice, Volesprit. Elles jouent avec la nature humaine pour parvenir à leurs fins.
Leur plan est assez flou, cela semble par moments brouillon, tiré par les cheveux, mais l’essentiel n’est-il pas d’atteindre le but fixé ?

Comme pour celles de son prédécesseur, les annales de Roupille sentent le vécu. Glen Cook lève une partie du mystère qui planait dans « Saisons Funestes » et « Elle est les Ténèbres » sur l’origine des Nyueng Bao et les premiers pas de la Compagnie Noire après son passage par la Porte des Ombres.

L’écrivain n’a pas encore dit son dernier mot avec cette série originale et il se plait à jouer avec les lecteurs. L’exemple est ici frappant, avec une suite indirecte et teintée d’une certaine nostalgie du tome précédent.

Comme le tome 11 de l’édition française n’est autre que la seconde partie de « L’Eau Dort », on sera bien moins surpris par son contenu.
Heureusement il ne tardera pas à sortir en poche chez J’Ai Lu pour savoir comment Roupille va délivrer les prisonniers et Sahra retrouver son mari…


Titre : L’Eau Dort, Première Partie (Water Sleeps, 1999)
Série : Les Annales de la Compagnie Noire, tome 10
Auteur : Glen Cook
Traduction de l’anglais (États-Unis) : Frank Reichert
Première édition française : L’Atalante (2005)
Couverture : Johan Camou
Éditeur : J’Ai Lu
Collection : Fantasy
Site Internet : page roman (Site éditeur)
Pages : 352
Format (en cm) : 11x 17,8 x 1,7
Dépôt légal : février 2010
ISBN : 978-2-290-02285-6
Prix : 7,60 €



À lire aussi sur la Yozone :

Cycle de la Compagnie Noire
- T1, 2 & 3 : « Les Livres du Nord »
- T7 : « Saisons Funestes »
- T8 & 9 : « Elle est les Ténèbres »

Série Garrett, Détective Privé :
- « Garrett, Détective Privé - 1 : La Belle aux Bleus d’Argent »

Roman indépendant :
- « Qushmarrah, le Prix de la Liberté »


François Schnebelen
21 septembre 2010


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Illustration de Johan Camou



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Version L’Atalante (2005)



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