En tout cas, c’est mieux que de glander dans le local du club ou se faire tabasser et finalement, Kuroki réussit à réunir son équipe ou à peu près. En fait, il n’a convaincu que 10 élèves de le rejoindre pour l’entrainement. Mais pour le professeur, c’est déjà un énorme succès, surtout que ces 10 sont de véritables voyous à la base. Et aussi incroyable que cela puisse paraître, le sport a fini par les réunir dans un même groupe, mené par un Narita totalement euphorisé. Mais le défi que le directeur a lancé à Kuroki ne laisse que peu de temps pour unir dix garçons que tout oppose. Il est temps de déterminer les capacités de chacun et surtout trouver un gardien. Mais l’œil de Kuroki est aguerri à ce genre d’exercice. Et Tokorozawa semble avoir un don inné pour attraper un ballon. Bon, au moins, le but sera décemment défendu, mais pour réellement connaître le niveau de son équipe, il lui faut maintenant un adversaire pour la tester.

Si les ballons avaient mis du temps pour sortir de leur panier dans les deux premiers tomes, il ne faut plus attendre longtemps pour mettre en marche l’équipe tant désirée par Kuroki. Il ne va pas falloir longtemps à Takao Koyano pour réunir les 10 volontaires pour former son équipe de foot. Un sacré coup d’accélérateur vu qu’il a fallu deux tomes pour en assembler 4. Mais, le récit ne pouvait continuer à marcher au ralenti. D’un autre côté, on sent bien que le mangaka se laisse la possibilité de revenir sur chacun d’entre eux le moment venu, une technique très classique du flash-back qui peut frapper à n’importe quel moment. Il débute d’ailleurs ici avec Ogami. Koyano révèle la raison profonde qui poussa ce garçon a tombé dans le piège de la délinquance, et surtout, le mangaka commence à mettre en avant le point phare de sa série : la rédemption. Et pour Ogami, cette rédemption passe par se réconcilier avec sa mère.
La seconde partie de ce tome sera le premier véritable match de foot de cette série. Mais le mangaka ne va pas nous sortir des actions surhumaines par des débutants, il va rester cohérent avec son développement sur les différents joueurs. Le goal est très fort et surtout, il va utiliser son petit génie, Inui. Et c’est évidemment là que nous attendons le mangaka. Comment va-t-il représenter son match de foot ? Eh bien, là aussi, il reste réaliste. On peut avoir une impression d’un terrain plutôt grand mais vu que Inui doit traverser entièrement, il ne va pas le faire en 10 secondes, mais surtout, il évite des geste techniques aberrants à la “Captain Tsubasa”. Les actions paraissent parfaitement crédibles et c’est un point particulièrement important dans un manga sur le sport.
Ce troisième tome de “Angel Voice” confirme la bonne impression que nous avaient donnés les deux premiers. Une série qui risque de nous scotcher pour quelques temps.
Angel Voice (T3)
Auteur : Takao Koyano
Traducteur : SébastienGésell
Éditeur français : Kana
Collection : Dark
Format : 115 x 175, noir et blanc - sens de lecture original
Pagination : 192 pages
Date de parution : 2 juillet 2010
Prix : 6,25 €
Numéro ISBN : 2-5050-0731-9 ; 2-5050-0802-6
A lire sur la Yozone :Angel Voice (T1 et 2)
© Edition Kana - Tous droits réservés