Théa et Blaise sont deux jeunes sorcières. Cousines, élevées comme des sœurs, elles ont des caractères complètement opposés. Blaise est belle, sûre d’elle, égoïste, manipulatrice et plutôt magie noire. Théa est douce, intelligente, compatissante, amicale et tournée vers la magie blanche.
Par ses agissements, Blaise a fait renvoyer les deux jeunes filles de nombreux lycées et celui de Las Vegas est leur dernière chance, avant une sanction plus grave, le couvent des sorcières !
Lors de leur premier jour, Théa fait la connaissance d’Erik, le garçon le plus apprécié du lycée. Entre eux c’est tout de suite évident, ils sont âmes sœurs. Ils ne pourront plus vivre l’un sans l’autre. Théa comprend tout de suite de quoi il retourne, mais est trop effrayée par les conséquences désastreuses que pourrait avoir leur amour, elle préfère ne plus s’occuper de lui plutôt que de souffrir ou de le voir souffrir. Mais Erik plait aussi à Blaise et celle-ci est beaucoup plus machiavélique dans sa façon de traiter les hommes. Théa ne peut pas laisser Erik aux mains de Blaise et Blaise est prête à tout pour protéger sa cousine des lois terribles du NightWorld. Un duel entre les deux cousines est alors déclenché.
Vers qui Erik se tournera ? Théa peut elle battre sa cousine ? Quel est la force de l’amour entre les âmes sœurs ? Théa est elle prête a tout sacrifier par amour ?
Ce tome est différent des deux premiers de la série (NightWorld, Tome1 : Le Secret du Vampire et NightWorld, Tome 2 : Les sœurs des ténèbres). Ici, exit les vampires et autres lamies, on plonge dans le monde des sorcières. Leur univers est également complexe, rempli de rituels et de références à la nature ainsi que de rancœurs quant à leur passé commun avec les humains (chasse aux sorcières). Mais l’histoire est réellement bien écrite, fluide, les références à la mythologie parsemées tout au long des pages s’ancrent bien dans le récit et ne dénotent pas. Ici pas de personnages éperdument amoureux, pas de personnages incompatibles mais simplement la peur de tout perdre, de tout sacrifier.
Ce volume qui raconte tout de même une histoire d’amour contrariée entre deux adolescents est un peu plus adulte. Mais il me reste quand même un sentiment de frustration. On ne peut pas vraiment s’identifier a un personnage, qui sur 300 pages environ n’a pas vraiment de contenance.
Arrivée au troisième tome de la série je ne vois pas d’évolution dans l’écriture, les histoires ont toutes la même base, cela manque de descriptions, l’idée de départ est bonne mais complètement survolée. Cela pourrait être tellement mieux.
Ce qui reste tout de même le plus dommage c’est qu’on ne découvre pas grand-chose sur le NightWorld. Il s’agit de bribes d’informations par ci ou par la, à croire que l’auteure n’a pas développé cette idée de départ. En plus de cela, l’ensemble des couples qui se forment sont « hors la loi », enfin celle du NightWorld et aucun d’entre eux ne subit les conséquences de ses actes. Une simple peur persistante, l’obligation de se cacher ou de fuir mais pas de jugement devant les grandes instances du NightWorld (si elles existent), ces trois histoires semblent toutes se terminer gentiment. Certes je ne souhaite pas voir les gens pleurer dans les chaumières mais bon il s’agit vraiment d’histoires guimauves. Tout se finit bien dans le meilleur des mondes.
Le quatrième tome : Dark Angel, annoncé comme plus sombre sera-t-il mon sauveur ?
Titre : Ensorceleuse (Spellbinder,1996)
Série : Night World, Tome 3 (10 Tomes)
Auteur : Lisa Jane Smith
Traduction : Isabelle Saint-Martin
Couverture : Masterfile
Editeur : Michel Lafon
Site Internet : Editions Michel Lafon
Pages : 302 pages
Format (en cm) : 14x22x2.2
Dépôt légal : mai 2010
ISBN : 978-2-7499-1222-6
Prix : 14.95€
