Le Shinigami est certain qu’Arachné prépare un nouveau coup d’éclat et il doit s’assurer que ses meisters seront aptes à seconder les death scythes dans leur recherche de l’Infusio. Seulement, rien ne va vraiment bien au sein de Shibusen. Crona n’a pu résister à la nouvelle Médusa et a accepté de trahir ses amis. Elle doit mettre un mouchoir chez Stein afin que la sorcière puisse espionner le savant et plus précisément sa descente aux enfers, mais surtout trouver une salle secrète... D’un autre côté, Stein tente d’apprendre à nos héros à synchroniser leur longueur d’âme. Mais Black Star est bien trop puissant par rapport aux autres et Maka enrage devant le peu d’effort fait par son camarade. Toutefois, le garçon pousse ses amis vers le haut et il en auront bien besoin s’ils veulent s’avérer utiles dans la course aux artefacts d’ensorcellement passif... et l’enjeu s’appelle Infusio.

C’est Dallas au Shibasen. Hormis la ridicule histoire avec Excalibur (mais pourquoi des intermèdes avec cette exaspérante épée) qui n’apporte strictement rien au récit à par un mal de crane au lecteur qui osera lire en entier le monologue de l’épée (oui, je suis maso, je l’ai lu), nous entrons dans une incroyable dramaturgie... Bon soit, il y a toujours cette dose d’humour qui permet de sourire dans chaque chapitre, mais tout de même, Atsushi Ohkubo est franchement sadique avec la pauvre Crona. Alors qu’elle semblait aller mieux, il lui impose une rechute dans la folie. Toutefois, on sent le conflit qui ravage la jeune fille : elle ne pourra s’empêcher de pleurer après avoir trahi ses nouveaux amis. Est-ce le début d’une rébellion contre l’influence de Médusa ou au contraire un aveu d’échec ?
Ohkubo met de plus en plus en exergue la puissance de Black Star. De plus en plus orgueilleux, il n’en devient pas moins incroyablement puissant, dépassant même la pauvre Maka. Mais là aussi, Black Star devient arrogant et surtout violent. Est-ce un signe de l’influence du Grand Dévoreur ?
Le chaos a réellement investi Shibusen mais plus son histoire se complexifie, plus Ohkubo nous démontre son talent de dessinateur avec de stupéfiantes cases qui, tout en gardant son style bien caractéristique, n’en sont pas moins remarquablement détaillées et presque semi réalistes.
Décidément, “Soul Eater” mérite sa renommée de manga culte et se savoure à chaque page lue.
Soul Eater (T9)
Auteur : Atsushi Ohkubo
Traducteur : Fabien Vautrin et Maiko_O
Éditeur français : Kurokawa
Date de Parution :12 mai 2010
Format : 115 x 177, noir et blanc - sens de lecture original
Pagination : 208 pages
Numérotation ISBN : 2-35142-398-1
Prix public : 6,50 €
A lire sur la Yozone :
Soul Eater (T1 et 2)
Soul Eater (T3)
Soul Eater (T4)
Soul Eater (T5)
Soul Eater (T6)
Soul Eater (T7)
Soul Eater (T8)
© Edition Kurokawa - Tous droits réservés