Tir Na Nog est un monde virtuel créé par un scientifique de génie, où les élèves étudient mais participent aussi à des jeux d’une extrême violence. Pour leur faire découvrir cet univers hors du commun, Sasha et Hana sont guidés par une tutrice, une élève handicapée, clouée dans un fauteuil dans le monde réel comme dans celui de Tir Na Nog. Même s’il est créé à partir de l’imagination débordante des élèves, la machine ne peut inventer ce que le cerveau ne connait pas et une personne n’ayant jamais marché ne le fera pas plus en virtuel. Mais très vite, le caractère de feu de Sasha va lui apporter de sacrés ennuis, il va se mettre à dos pas moins que les membres de la fraternité omega omega omega, la crème de l’académie. Mais derrière la façade de l’école, se cache un réseau d’adeptes et une qwaser inconnue de Sasha. Pourtant, ce ne sera pas le plus gros de ses problèmes. Les murs de l’académie cachent une créature issue de la machine créant le Tir Na Nog, un être mortellement dangereux : Craft !
Changement de ton et de couple. Nous étions prévenus, pour que Sasha puisse développer ses capacités, il doit se séparer de Mafuyu. La relation de ces deux-là était devenue plus que celle d’un qwaser et de sa vierge Marie. Alors soit, ce sera le duo Sasha – Hana qui pénètre le lycée hightech de Suirei. Pour vote curiosité Tir Na Nog désigne dans la mythologie gaëllique « la terre de l’éternelle jeunesse », une ile où la mort, la maladie, la vieillesse sont bannies. Ici, c’est un lieu où les élèves peuvent posséder un avatar parfait, customisé grâce à leurs résultats scolaires et leurs victoires aux jeux plutôt dangereux organisés au sein de ce monde. Décidément, les avatars sont définitivement à la mode. Alors que sortait à l’écran “Summer Wars”, ce tome de “The Qwaser of Stigmata” tombe à pique. Mais le bug « Craft » ne se limite pas au monde virtuel et peut influencer le monde réel. Et pour sauver la jeune Amano, Sasha va devoir utiliser ses pouvoirs de qwaser de l’acier.
Et pour une fois, nous ne connaissons pas l’élément symbolisant le nouveau qwaser faisant une apparition fracassante. Mais pas d’affrontement avec notre héros. Nous devrons attendre les prochains tomes pour savoir quelle est l’étendue de son pouvoir. En tout cas, Ken-Etsu Sato a dû prendre un petit plaisir sadique à dessiner Sasha en pin-up hyper siliconée. Et je ne parle pas de sa tenue hyper moulante. Serait-ce une forme de frustration à cause deux « planches à pain » comme Amano et Hana ? Mais deviendrais-je mauvaise langue ? En tout cas, l’ambiguïté sur les relations lesbiennes de notre héros et sa vierge est bien dans cette atmosphère à la limite du manga érotique que nourrit le dessinateur.
Bon, une mission qui rompt avec un scénario qui devenait trop complexe par la multitude d’acteurs. Une pause nécessaire qui permet à tous de souffler et qui justement offre un second souffle à cette série.
The Qwaser of Stigmata (T8)
Scénario : Hiroyuki Yoshino
Dessin : Ken-Etsu Sato
Traducteur : Mireille Jacquard et Yann Koffi
Éditeur français : Kaze Manga
Format : 127 x 182, noir et blanc - sens de lecture original
Pagination : 224 pages
Date de parution : 29 avril 2010
Numéro ISBN : 2-84965-803-1
Prix : 7,95 €
A lire sur la Yozone :
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The Qwaser of Stigmata (T5 et 6)
The Qwaser of Stigmata (T7)
SEIKON NO QWASER © 2007-2008 HIROYUKI YOSHINO & KEN-ETSU SATO (AKITASHOTEN JAPAN)
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