« Sept longues années se sont écoulées depuis la fin tragique de l’aventure qui nous a opposés au Comte Dracula, moi, Mina Harker, mon mari, Jonathan, et trois de nos amis.
Et pourtant… je me souviens de chaque trait de son visage, de chaque muscle de son corps, comme s’il n’avait cessé de m’étreindre.
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Aujourd’hui, je ne peux plus supporter le poids de la culpabilité et je me dois d’écrire ce qui s’est réellement passé.
Loin du monstre qu’il pouvait être parfois, il était aussi un homme magnifique, d’une beauté terrifiante et d’une intelligence remarquable.
Je l’ai aimé au premier regard, d’une passion dévorante, charnelle et interdite. Et j’aime à croire que cet amour incendiaire fut partagé.
Voici mon journal intime.
Voici la véritable histoire de Dracula… »
Même si la dernière phrase du quatrième de couverture possède un côté légèrement présomptueux, Syrie James fait le pari de raconter Dracula à sa manière. Et surtout selon le point de vue de Mina Harker.
Car les vampires n’ont jamais été aussi féminins que ces derniers temps.
L’auteure dit rester fidèle au récit de Bram Stoker et utilise déjà le même procédé narratif que le maître créateur du patriarche des saigneurs de la nuit.
Il faut dire que Syrie James est une spécialiste du genre « Journal Intime » puisqu’elle a déjà publié « The Lost Memoirs Of Jane Austen » et « The Secret Diaries Of Charlotte Brontë ». Le côté amatrice du romantisme par excellence ne vous aura pas non plus échappé.
Il reste à espérer que cet aspect romantique n’effacera pas un côté plus dynamique, moins poussiéreux, qui ne fera pas de mal à la réécriture du roman original.
Les amateurs jugeront.
