Raoh a peur ! Cette sensation qu’il a éprouvée en combattant Kenshiro est inadmissible ! Il doit impérativement trouver le secret de l’arcane ultime du Hokuto et ainsi vaincre cette peur qui l’a tétanisé. Et il sait parfaitement qui sera capable de lui permettre de vaincre cette crainte, celui qui fut pendant un temps connu sous le nom d’Ogre. Ce guerrier avait réussi à immobiliser par son aura un Raoh adolescent. Et pourtant, l’Ogre fut dompté par une petite fille. Cette enfant était Julia et ce guerrier Fudo la Montagne. Alors Raoh doit terrasser Fudo, et pour être sûr d’avoir un ennemi motivé, il vient le défier dans son village, parmi ses enfants. Un duel que le colosse ne peut refuser. Toutefois, Raoh met un peu de piment à cet affrontement : si Fudo parvient à le faire reculer, Raoh préfère se faire transpercer par les flèches de ses hommes plutôt que de devoir vivre avec cette défaite.

Pour la première fois, Raoh apparaît comme bien faible. Une faiblesse issue de deux affronts de taille : ses deux défaites face à Ken et Fudo. Buronson veut donner une leçon à la Némésis de son héros. Il veut que ce dernier s’ouvre à l’arcane ultime du Hokuto pour que le duel final entre les deux frères ne soit pas encore une fois à sens unique. Et pour cela, il va sacrifier le sympathique Fudo. Décidément, il ne fait pas bon être du côté du bien chez le mangaka. Après Rei, Shu, c’est au tour de Fudo de payer le prix de son amitié pour Ken. Mais contrairement à Rei, ce ne sera pas le poing de Ken’Oh qui le terrassera mais les flèches traitresses des hommes de Raoh. Quelle fin tragique mais aussi magnifique par la grandeur d’âme du personnage. Buronson veut d’ailleurs nous prouver que même les brutes épaisses sont influencées par l’amour et son flash-back sur la rencontre entre Julia et Raoh nous donne un aperçu du destin de Raoh.
Julia, toujours dans l’ombre, toujours présente par son influence, elle l’incarnation de la mère éternelle. Toutes les destinées des personnages principaux de l’œuvre de Buronson ont vu leur vie chamboulée par une rencontre avec cette icône, cette image de la sainte mais aussi de la martyr, digne d’une Sainte Blandine au milieu des lions du Hokuto et du Nanto.
Ce tome s’achève sur la première partie du duel final entre les frères du Hokuto, un combat dont le vaincu est évidement connu mais qui laisse une seule inconnue pour ceux qui ne connaitraient pas encore la fin de la série : comment va périr Raoh ? Ken va ouvrir son cœur et offrir la plus belle des morts à cet ainé qu’il a tant estimé. Suite et fin dans le tome 15 qui clôturera la première saison d’Hokuto no Ken et ouvrira la seconde.
Hokuto no Ken, The Fist of the North Star (T14)
Scénario : Buronson
Dessin : Tetsuo Hara
Traducteur : Tristan Brunet
Éditeur français : Kaze Manga
Collection : Kaze Shonen
Format : 112 x 170, noir et blanc - sens de lecture original
Pagination : 208 pages
Date de parution : 20 mai 2010
Numéro IBSN : 2-84965-828-4
Prix : 6,95 €
A lire sur la Yozone :
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