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Bunker (T4) Carnages
Genzianella, Bec & Betbeder
Dupuis

Au début des temps, la Lumière créa les Très Hauts et les protégea contre les manigances de l’Ombre et de ses créatures. Les Très Hauts se mélangèrent aux hommes mais restèrent toujours loin des affaires des mortels. Pourtant, un Très Haut fauta avec une mortelle. Les enfants qui naquirent furent séparés , l’un caché chez les Ieretiks dans le Nord et l’autre dans les territoires duc Sud. C’est ainsi que naquit la lignée des Imuns et celle d’Antaras. Mais alors que les forces firent tout pour que les héritiers des deux bâtards ne se rencontrent jamais, le destin a fini par unir les deux derniers descendants des deux branches : Stassik et Anika. Et c’est la recherche de ses origines qui pousse Stassik à traverser la Demarkacia et entrer en territoire Ierietik...



Tout s’accélère soudainement. Le pouvoir de Stassik redevient incontrôlable mais son niveau de destruction dépasse de loin celui de son enfance et les Ieretiks vont le découvrir pour leur plus grand malheur. Un pouvoir que convoite toujours le delegat-oficir Zoltan Velikic et pour cela, il est même prêt à désobéir aux ordres de l’Être de Lumière qui a depuis toujours dirigé la destinée du Velikiistok. De son côté, Anika voit elle aussi des pouvoirs faire leur apparition, maintenant qu’elle attend l’enfant de Stassik, un enfant qui était tant redouté par les créatures de l’Au-Delà et tout particulièrement l’Ombre. Avec le pauvre Iosef Ievtikh, elle va fuir un Imperator aux portes du suicide. Elle doit partir pour mettre son enfant à l’abri de mystérieux assassins qui semblent capables de la repérer grâce à un appareil branché dans son abdomen.

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Nous découvrons enfin le monde des Ieretiks. Une civilisation qui semble bien plus évoluée que celle de la Velikiistok. Si les armées de l’Imperator font penser à nos armées modernes, celles des Ieretiks nous amènent plus dans l’univers des troupe de “Halo”, le jeu vidéo. Sans compter les villes hyper modernes, qui vont subir un ravalement façon Stassik. Bec et Betbeder nous auront vraiment inventé un monde aux visages des plus divers et très différents : le monde froid du Velikiistok et surtout celui de solitude glaciale de la Demarkacia, les territoires du Sud, faisant penser à notre Moyen-Orient, et enfin le monde hyper-moderne des Ieretiks.

Le fantastique prend aussi beaucoup de poids dans ce quatrième tome. Jusqu’ici, ce n’était que de légères incursions dans l’histoire. Cette fois, nous avons la clé de la présence de ces êtres surnaturels sur notre bonne vieille planète. Les origines des pouvoirs de Stassik n’auront plus de secret pour nous à la fin de ce tome. Mais les deux grandes forces, l’Ombre et la Lumière, n’ont pas fini de s’affronter.

La conclusion de cette série sera pour le prochain tome et déjà, il est facile de dire que cette association Bec-Betbeder aura été des plus efficaces avec une histoire aux bases classiques mais traitée avec intelligence et efficacité. Ajoutons les très bons dessins de Genzianella qui donnent réellement vie à l’œuvre des deux grands scénaristes.


Bunker (T4) : Carnages
- Scénario  : Christophe Bec et Stéphane Betbeder
- Dessin : Christophe Bec et Nicola Genzianella
- Couleurs : Marie-Paule Alluard
- Éditeur : Dupuis
- Collection : Empreinte(s)
- Dépôt légal : 5 février 2010
- Format : 210x285 mm
- Pagination : 56 pages couleurs
- Prix public : 13,50 €
- Numéro ISBN : 2-8001-4629-4


A lire sur la Yozone : Bunker (T3)


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Frédéric Leray
28 avril 2010




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