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Le cyberespace de l'imaginaire




Blade Runner
Film américain de Ridley Scott (1982)
1982

*****



Genre : vision du Futur
Durée : 1h57

Avec Harrison Ford (Rick Deckard), Rutger Hauer (Roy Neary), Sean Young (Rachel), Edward James Olmos (Gaff), M. Emmet Walsh (Bryant), Daryl Hannah (Pris), William Sanderson (J.F. Sebastian), Joe Turkel (Docteur Eldon Tyrell), Joanna Cassidy (Zhora/Miss Salomee), James Hong (Chew), Morgan Paul (Holden), Brion James (Leon Kowalski)

2019, suite à différents accidents écologiques, la Terre est devenue un monde en sursis. La catastrophe nucléaire d’Europe de l’est, intervenue quelques décennies auparavant, a transformé le paysage terrestre, déréglant les climats et annihilant presque la vie animale. Le pouvoir est manipulé par les Consortiums où d’énormes compagnies « industrio-financières » dictent leurs lois et se partagent les différentes branches d’activités de cette société future. Face à ce constat, la population des nantis a quitté la Terre pour la colonie martienne. Los Angeles, La « cité des anges », est devenue une cité tentaculaire où pollution rime avec surpopulation.

La Tyrell Corporation est une compagnie spécialisée dans la cybernétique. La mégalomanie de son président et créateur a poussé la firme à créer un être artificiel proche de la perfection, le Nexus 6. Plus fort, plus résistant, des souvenirs implantés dans le cortex cérébral, les Nexus ignorent leur vraie nature, jusqu’à leur durée de vie, extrêmement courte. Ils sont utilisés comme main d’œuvre pour les travaux dangereux sur des planètes inhospitalières.

Mais lorsque la vérité voit le jour, certains androïdes, qualifiés de répliquants, fomentent une rébellion et les Nexus sont déclarés illégaux sur Terre. Des brigades spéciales, les unités « Blade Runner », ont pour mission de retrouver et d’abattre les répliquants entrés frauduleusement sur Terre. Il ne s’agit pas d’une exécution, le terme employé est « retrait ». Rick Deckard est un ancien Blade Runner. L’arrivée d’un groupe de quatre répliquants à Los Angeles l’oblige à reprendre du service.

ATTENTION !!! CHEF D’OEUVRE

« Blade Runner », librement adapté du roman « Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques » de Philip K. Dick, marque le retour de Ridley Scott à la science-fiction (il avait réalisé 3 ans plutôt, en 1979, le premier volet de la saga « Alien ». Avec ce film, visionnaire, il nous plonge, par le biais d’images magnifiques, dans sa vision du Los Angeles de 2019. La cité, personnage à part entière de la pellicule, est devenue une gigantesque mégalopole multi-ethnique, aux architectures baroques, plongée sous une pluie perpétuelle, lui donnant une ambiance fiévreuse et envoûtante.

Si certains éléments du roman original, la quasi disparition de la vie animale sur Terre ou encore l’exode de la population terrienne vers les colonies extra-terrestres, et en particulier Mars, sont relégués au second plan, l’association des décors de Lawrence G.Paull, les effets spéciaux de Douglas Trumbull et les véhicules de Syd Mead, permet à Ridley Scott de parsemer son récit de détails visuels qui matérialisent son univers futuriste.

Hommage au film noir des années 40, Blade Runner bénéficie d’éclairages somptueux soulignant le côté sombre et humide des rues, dans lesquelles se meut une population bigarrée sous le clignotement des panneaux publicitaires géants. Digne descendant de Philip Marlowe, Rick Deckart se voit attribuer, dans le montage officiel du film, le soutien d’une voix-off. (Ridley Scott, mécontent, parviendra par la suite à sortir sa propre version, le « director cut », exempte de cette narration explicative qu’il juge redondante).

Ajoutons, à ces nombreux louanges, une interprétation d’excellente qualité qui, outre Harrison Ford, offre à Rutger Hauer un rôle à sa démesure.

Malgré un accueil mitigé lors de sa sortie en salle, « Blade Runner » et son style « néo-noir » est devenu au fil des années une référence incontournable de la science fiction et plus particulièrement du mouvement cyberpunk. Une réussite visuelle et esthétique dont on retrouve les traces et influences aussi bien dans la littérature, le cinéma mais aussi le monde de la publicité ....

FICHE TECHNIQUE

Titre original : Blade Runner

Réalisation : Ridley Scott
Scénario : Hampton Fancher, David Peoples, Roland Kibee d’après le roman « Les androïdes rèvent-ils de moutons électriques » de Philip K.Dick.
Producteur : Michael Deeley
Producteurs exécutifs : Hampton Fancher, Brian Kelly, Jerry Perenchio, Bud Yorkin, Ridley Scott
Producteur associé :Ivor Powell
Chargés de production :
Peter J.Hampton, Lawrence G.Paull, John W.Rogers
Assistants réalisateurs : Newt Arnold, Peter Cornberg
Photographie : Jordan Cronenwelth
Directeur artistique : David L. Snyder
Effets spéciaux  : Douglas Trumbull, Michael Backauskas, Gregory L.McMurry
Décors : Peg Cummings, Linda DeScenna, Leslie Frankenheimer, Thomas L.Roysden, Charles Breen
Costumes : Jean Giraud, Michael Kaplan, Charles Knode
Maquillage : Shirley Padgett, Marvin G.Westmore
Montage  : Marsha Nakashima
Musique : Vangelis

Production : Blade Runner Partnership - The Ladd Company
Distribution : Colombia Tristar - Warner-Columbia, U.S.A.

INTERNET

http://www.bladezone.com/
http://greatsci-fimovies.hypermart.net/blade_runner/


Bruno Paul
15 septembre 1996



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