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Littérature et bonne cause…
Le dernier donjon, Marc Cantin, Editions Coyote Jeunesse, disponible.

« Krrôck jette par-dessus son épaule la carcasse de lièvre qui était posée sur ses genoux. Le roi des malorks redresse ensuite sa couronne et essuie ses grosses pattes graisseuses sur son torse velu.

Plusieurs rats, à l’abri sous un grand coffre, quittent leur cachette pour récupérer ce repas tombé du ciel. Ils se dépêchent de regagner leur tanière quand Bellos entre en courant dans la pièce, avec l’élégance d’un sac de pommes de terre.

– Mon roi ! annonce-t-il. Le Gobbeur et les autres sont rentrés. Et ils ont des prisonniers !

– Des prisonniers morts ? demande Krrôck.

– Non, des prisonniers vivants !

– Ces fantaisies ne sont pas dans nos habitudes, grogne le roi des malorks. Tu as dû mal comprendre, Bellos.… »



Voilà comment débute « Le dernier Donjon ».
Attention humour et fantasy vont faire ici bon ménage. Il faut dire qu’à la plume se trouve Marc Cantin déjà responsable de la trilogie de « La malédiction d’Halequin ». Et l’humour ça le connaît, le Cantin.

Avec ce roman qui se veut un tremplin pour la lecture avec des « têtes de chapitres » illustrées pour aider le lecteur à suivre le récit, Marc Cantin met ainsi son talent au service de la bonne cause.
En effet, les éditions Coyote Jeunesse soutiennent la Fondation Oasis qui aide des enfants de Colombie à accéder à la lecture. Une œuvre caritative dont le seul objectif est le développement de la culture à travers les livres.

Marc Cantin est à la fois un auteur et un militant. Un doublé gagnant pour éveiller les consciences, ce qui n’est pas peu par les temps qui courent.


Michael Espinosa
4 avril 2010


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