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Alice au Pays des Merveilles
Film américain de Tim Burton
24 mars 2010

**,5



Genre : fantastique
Durée : 1h49

Avec Johnny Depp (le Chapelier fou), Mia Wasikowska (Alice), Matt Lucas (
Tweedledee / Tweedledum), Helena Bonham Carter (La Reine Rouge), Anne Hathaway (La Reine Blanche), Crispin Glover (Ilosovic Stayne - Le valet), Frances de la Tour (Tante Imogène), Geraldine James (Lady Ascot), Eleanor Tomlinson (Fiona Chattaway), Lindsay Duncan (Helen Kingsleigh)...

Alice a 19 ans, l’âge où les jeunes filles deviennent des femmes. Après la mort de son père, sa mère a dû l’éduquer seule et un mariage avec un garçon de la haute bourgeoisie leur permettrait d’assurer leur avenir. Refusant le garçon qu’on lui impose, Alice a sa curiosité attisée par un lapin habillé d’un gilet. Abandonnant toute sa future belle famille, elle part à la suite du lapin et tombe dans un trou au pied d’un arbre. Sa chute va l’amener dans un monde étrange, qui ne lui est pourtant pas inconnu. Mais ce pays des merveilles n’est plus aussi paisible et elle va devoir convaincre le Chenille, Chess le Chat et le Chapelier Fou qu’elle est bien l’Alice, celle qui a créé une véritable légende...

« Alice au Pays des Merveilles », qui ne connait pas l’œuvre devenue culte de Lewis Carroll, rendue accessible aux plus jeunes par Walt Disney en 1951 ? Bien sûr, il s’agissait alors d’un dessin animé. Le mythe d’Alice fascine mais n’avait pas encore trouvé un adaptation digne de ce nom au cinéma. Alors en voyant le nom de Tim Burton comme choix de réalisateur par les studios Disney, beaucoup dont votre serviteur se mirent à rêver d’un film culte en devenir. Et préciser que ce film serait en 3D, les fantasmes les plus fous sortaient des esprits les plus virulents. Mais qu’en est-il au final ?

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L’univers de Burton était idéal pour donner vie au Pays des Merveilles. Et le résultat est très réussi car, en posant comme hypothèse qu’un dragon a brûlé la forêt, Burton peut laisser libre court à son imagination macabre pour présenter cette vision chaos du pays. Et là on pouvait encore se dire que Burton allait nous faire ses gros délires à la « Sleepy Hollow », mais il y a un mais.

Côté acteurs, pas de surprises, le scénariste reprend ses acteurs fétiches : sa femme, Helena Bonham Carter, et son protégé, Johnny Depp. Et ils vont nous en faire des tonnes, au point que la pauvre Mia Wasikowska parait une bien fade Alice. On sent que Burton a voulu mettre en avant le personnage du Chapelier Fou, avec un côté démoniaque qui pourrait s’exprimer... mais là, ce ne sera qu’un souhait d’un fan de la première heure qui ne se réalisera pas. De même, le personnage de la reine Blanche, incarnée à l’extrême par Anne Hathaway, semblait vouloir tourner vers le côté obscur du miroir, pourtant elle ne fera que sembler. Burton était-il bridé par Disney ou le réalisateur s’est-il imposé des limites ? En tout cas, il manque quelque chose pour que le film trouve son véritable caractère et son rythme.

« Alice au Pays des Merveilles » est toujours « entre » : entre les deux œuvres de Lewis Carroll, « Alice au Pays des Merveilles » et « De l"Autre Côté du Miroir » sans trouver ses marques, entre un vrai Burton sombre et un Happy End fabriqué sans conviction. Même réflexion pour la 3D, si les premières scènes, un peu longues, se déroulant dans le monde réel n’offraient que de la profondeur, la chute d’Alice attisait soudain la curiosité ! Oui, enfin un film 3D révolutionnant le genre... Et puis pschiitt... Je dirai même que la dernière scène est symbolique de ce film qui n’est jamais vraiment allé au beau de son discours scénaristique et visuel.

Allez, je finirai tout de même sur un très bon point pour les effets spéciaux et une animation parfaitement en phase avec le jeu des acteurs. Chess est réellement excellent et la chenille comme on l’attendait. Mon seul bémol reste le Jabberwocky, complètement à côté du récit et dont l’apparition n’a qu’un mérite, le voir disparaitre rapidement.

Alors « Alice au Pays des Merveilles », encore un faux espoir ? Disons plutôt une déception pour ceux qui en attendait beaucoup, un film très beau pour ceux qui ne viendront que pour l’univers de Burton... Mais est-ce suffisant...


FICHE TECHNIQUE

Réalisation : Tim Burton
Scénario : Linda Woolverton
D’après l’œuvre de : Lewis Carroll

Producteur : Tim Burton, Joe Roth, Jennifer Todd, Suzanne Todd et Richard D. Zanuck
Coproducteur : Katterli Frauenfelder et Linda Woolverton
Producteur associé : Derek Frey
Producteur exécutif : Chris Lebenzon et Peter M. Tobyansen
Coordinatrice de production : Samantha Black

Coordinateur des cascades : Garrett Warren
Compositeur : Danny Elfman
Directeur de la photographie : Dariusz Wolski
Directrice du casting : Susie Figgis
Monteur : Chris Lebenzon
Chef décorateur : Robert Stromberg
Directeur artistique : Stefan Dechant, Tim Browning, Todd Cherniawsky, Andrew L. Jones, Mike Stassi et Christina Ann Wilson
Décorateur : Karen O’Hara et Peter Young
Créatrice de costumes : Colleen Atwood
Maquilleuse : Tamsin Dorling
Superviseur des effets spéciaux : Michael Dawson et Michael Lantieri
Superviseur des effets visuels : Craig Barron
Animateur : Ian Blume

Production : Walt Disney Pictures
Distribution France : Walt Disney Studios Motion Pictures France
Distributeur à l’étranger : Walt Disney Pictures

Relation presse : Floriane Mathieu et Aude Thomas


LIEN(S) YOZONE

=> Alice Super Star

INTERNET

Site internet : http://www.disney.fr/alice



Frédéric Leray
21 mars 2010



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