« Ivy adore les anges. Elle croit plus que tout à leur existence et collectionne les petites statuettes qui les représentent.
Ivy est belle, ses cheveux forment un halo doré autour des yeux émeraude.
Tristan, le garçon le plus adulé du lycée est fou amoureux d’elle, et elle partage ses sentiments.
Mais lorsque le destin les frappe violemment, Ivy perd la foi. Et sans cette foi, elle ne peut voir que son ange gardien est toujours auprès d’elle.
Pourtant, il va bientôt devoir l’avertir que le danger rôde… »
Les vampires commençant à sentir le sapin sûrement à cause d’un embouteillage éditorial, les auteurs et les éditeurs tentent le défrichage d’un nouveau terrain : les anges !
Au cinéma, c’est « Légion ». En littérature, voici « Le Baiser de l’Ange » (et d’autres éditeurs français sont déjà sur les rangs avec des titres chocs).
A lire le quatrième de couverture, on plonge à nouveau dans les « romantiseries » du moment qui plaisent beaucoup aux adolescents. Je vous livre ainsi la première phrase du roman :
« — Je n’aurais jamais pensé que la banquette arrière d’une voiture puisse être aussi romantique, dit Ivy en s’y adossant. »
Sans vouloir présager de quoi que ce soit, j’espère tout de même que cela n’annonce pas complètement le ton.
En s’y penchant de plus près, on s’aperçoit que ce roman date en fait de 1995. Et l’auteure, Elizabeth Chandler, n’en est pas à son coup d’essai dans les séries fantastiques mais aussi dans les livres romantiques pour jeunes adultes. Comme quoi, il s’agit souvent d’une histoire de timing.
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