Les Blazers
Un humain normal ne peut maitriser l’énergie contenue dans un mysticker et risque surtout de provoquer l’effet sur lui : brulure au 1er degré, électrocution... Mais en posant un sticker glace sur Daichi, l’effet obtenu est incroyable : le garçon retourne l’énergie contre son agresseur. En réalité, certains humains peuvent contrôler le pouvoir des mystickers. Ils forment le clan restreint des Blazers. Mais ceux que Daichi va attirer ne lui veulent aucun bien et il faudra l’intervention de son frère pour le sauver. Lui-même Blazer, il va en payer le prix fort et disparaître, littéralement. Incapable de maitriser son pouvoir, Daichi va être recueilli par Kuroki et découvrir un autre univers...
Les Guardians
Kuroki est membre d’un groupe de Blazers, appelé les Guardians. Après un test sur les motivations de Daichi, il intègre le garçon à ce groupe plutôt spécial... Lui et Misora, la chef de l’équipe Ozora qui se retrouve au mauvais endroit au mauvais moment. Mais Daichi n’est pas au bout de ses surprises. Entre une chef de section sado-maso et une petite guéguerre de territoire, il va surtout découvrir la puissance des mystickers rares, différencier les producteurs d’énergie des stickers armes et surtout tester la puissance de la combinaison de plusieurs stickers. Son entrainement ne fait que commencer et les épreuves qu’il va passer plutôt peu communes.
J’en veux plein !!
Et voici donc la nouvelle série de Seichi Kishimoto... Vous savez, le petit frère du père de “Naruto” et surtout le créateur de “Satan 666”. Avec “Blazer Drive”, Seichi Kishimoto invente la solution à tous nos problèmes d’énergie : les mystickers. Pour le moment, nous n’en savons pas beaucoup sur l’origine de ces autocollants, hormis que les plus classiques sont le monopole d’une entreprise. Ah, tout de suite vous vous demandez quel est le véritable rôle de cette firme dans la vente et des stickers rares dont ceux générant des armes... Ça, il faudra attendre un peu pour en savoir plus.
En tout cas, Kishimoto pose les bases d’un shonen réellement sympathique, bourré d’humour et surtout avec un sujet plutôt original. D’un autre coté, le mangaka nous avait déjà fait un coup similaire dans “Satan 666”, avec les O-part, ces artefacts donnant des pouvoirs spéciaux à ceux qui les portent. L’originalité vient surtout de l’utilisation de ces stickers et les possibilités infinies que cela ouvre. Un peu comme les cartes des séries comme “Yugi-Oh”. Daichi est parti pour rencontrer des adversaires de plus en plus puissants grâce à des mystickers toujours plus rares. La logique de la série est cernée en deux tomes mais les quêtes de nos héros ne sont pas encore toutes bien claires. Daichi recherche son frère et Misoko veut devenir un Blazer. Mais quel secret cache en réalité les origines de Daichi ? Et qui est donc ce Kuroki ?
Si le scénario est très ouvert et prometteur, les dessins sont très classiques... dans le style Kishimoto. On retrouve les traits de personnages rencontrés dans “Satan 666” et les scènes de combats sont toujours très efficaces, avec ce coup de rayon rapide mais très précis, du Kishimoto dans toute sa splendeur.
“Blazer Drive” commence donc sur les chapeaux de roue et nous électrise avec beauté. Espérons que la série tiendra ses promesses et ne tombera pas dans les errements mystiques qui gâchèrent un peu le plaisir pour “Satan 666”.
Blazer Drive (T1 et 2)
Auteur : Seishi Kishimoto
Traducteur : Olivier Sart
Éditeur français : Kurokawa
Format : 128 x 182, noir et blanc - sens de lecture original
Pagination : 192 pages
Date de parution : 11 mars 2010
Numéro IBSN : 9782351424360 ; 9782351424377
Prix : 6,50 €
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