Genre : Horreur
Durée : 1h27

Avec Jennifer Tilly (Jennifer Tilly et la voix de Tiffany), Billy Boyd (la voix de Glen/Glenda), Hannah Spearritt (Joan), John Waters (Pete Peters), Redman (Redman), Keith-Lee Castle (Psychs), Steve Lawton (Stan), Tony Gardner (Tony Gardner), Jason Flemyng (Jason Flemyng), Nicholas Rowe (Avocat), Stephanie Chambers (la mère de Claudia), Simon James Morgan (Le père de Claudia), Bethany Simons-Danville (Claudia), ...

Suite aux amours sanglantes narrées dans « La fiancée de Chucky », le fils des deux créatures de caoutchouc entre à son tour dans la danse macabre pour le cinquième volet de la saga consacrée à la poupée de sang. Une nouvelle aventure particulièrement déjantée qui nous conduit de Londres à Hollywood sur le plateau de tournage de « La revanche de Chucky ». Sur place, Glen/Glenda ramène à la vie ses parents... pour le meilleur et surtout pour le pire !

Comme on est jamais mieux servi que par soi-même, Don Mancini, le créateur de la série et scénariste des opus précédents, passe enfin derrière la caméra (il avait auparavant réalisé un épisode des Contes de la Crypte) pour mettre en boîte une comédie gore bon esprit où se côtoient humour noir, effets rouge sang et dérision salvatrice. Car, si « Le fils de Chucky » détourne le drame familiale façon « Kramer contre Kramer », avec Glen/Glenda en enjeu pour ses parents démoniaques, il se nourrit du microcosme hollywoodien pour offrir une parodie du genre horrifique, sans pour autant tomber dans le potache ni le vulgaire à l’instar des « Scary Movie ». Il faut dire que les acteurs se prêtent au jeu en se caricaturant sans complaisance.
Dans leur propre rôle, Jennifer Tilly (« Bound », « La fiancée de Chucky ») se glisse dans la peau d’une actrice grassouillette frustrée de se faire chiper ses rôles par Julia Roberts, Jason Flemyng (« From Hell », « La ligue des Gentlemen extraordinaires ») se la joue acteur caractériel, tandis que Redman, le rapper, se retrouve en réalisateur inspiré projetant de monter une nouvelle adaptation de la Bible. Si, sur le plan strictement visuel, le film fait preuve de petites imperfections avec ses décors de maquettes et ses « mate-painting » peu crédibles, les poupées animatronics sont parfaitement convaincantes, à commencer par Glen/Glenda dont le faciès androgyne est une réussite.
Délirant, drôle et sympathique, « Le fils de Chucky », et ses multiples références, se révèle comme une bonne surprise, voire le meilleur film de la série.

FICHE TECHNIQUE

Titre original : The seed of Chucky

Réalisation : Don Mancini
Scénario : Don Mancini d’après les personnagesde Don Mancini

Producteurs : David Kirschner, Corey Sienega
Coproducteur  : Laura Moskowitz
Producteur exécutif : Guy J. Louthan

Musique originale : Pino Donaggio
Image : Vernon Layton
Montage : Chris Dickens
Distribution des rôles : Kate Plantin
Maquillage : Sian Richards
Directeur de production : Susan V.
Effets spéciaux : Paul Dunn, Tony Gardner

Production : Rogue Pictures, David Kirschner Productions, La Sienega Productions
Distribution : SND

Relation presse : François Frey pour Kinema Film

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