La vierge de Sarui Su est enfin apparue, elle a révélé sa cache secrète dans le sanctuaire sous-marin. Apôtres contre Qwasers, les combats sont féroces et chaque combattant doit donner le meilleur de lui. Grâce au pouvoir sur l’eau d’Aoi, le chemin vers le sanctuaire est grand ouvert pour laisser la voie libre à Nitta. Capable de créer des trous dimensionnels, aucune attaque ne semble pouvoir l’atteindre. Pourtant, nos héros ne peuvent laisser la vierge à leurs pires ennemis. Oubliant leurs animosité, les Qwasers d’Athos unissent enfin leur force afin de permettre à Sasha d’atteindre le tableau tant recherché. Mais ce n’est pas tant pour son amour du devoir que son amour pour Mafuyu que le Qwaser de l’acier part à la poursuite de l’Apôtre. Et rien ne pourra stopper sa rage, rien ne pourra l’empêcher de protéger celle qu’il aime.
Le combat s’est fini par le retour vers l’obscurité de la vierge de Sarui Su. Mais nos héros savent que ce n’est qu’une trêve. Chaque camp possède la moitié de la vierge Marie au Glaive. Athos possède Mafuyu tandis que les Apôtres possèdent Tomo. Il suffirait qu’une d’elles disparaisse pour que la vierge de Sarui Su devienne imprenable. Ce moment de repos doit aider nos héros à développer leurs pouvoirs et, pour certains, tout simplement à être reconnu comme membre officiel d’Athos. C’est le cas de Lizzie, partie pour la Grèce afin de recevoir la bénédiction des prêtres du mont Athos. Pendant ce temps, Sasha et les autres vont avoir une visite très particulière qui va les pousser à s’interroger sur le véritable niveau de leur puissance, une guerrière qui ne craint aucun Qwaser, celle que l’on surnomme Big Mama...
Le chaos, dans lequel Hiroyuki Yoshino nous avait plongé dans les deux derniers tomes, va enfin prendre fin. Une fin un peu décevante peut-être par sa rapidité et sa soudaineté. Alors que le mangaka nous avait un peu déboussolé, il semble vouloir se faire pardonner en mettant fin le plus vite possible à ce combat totalement brouillon et parfois incompréhensible. Une pause s’imposait, afin de clarifier les idées de ses lecteurs. Un point nécessaire pour bien comprendre les tenants et les aboutissants de tous ces nouveaux protagonistes. L’accent est mis sur les héros Qwaser et leur vierge Marie, et la reine de toute : Big Mama.
Enfin, une petite dose d’humour pour mieux nous faire avaler une nouvelle pilule. Big Mama est un Rambo avec le physique de Madonna – même un petit brin de ressemblance avec la Madone, quoi de plus normale. Car cette vierge Marie pourrait affronter n’importe quel Qwaser. Yoshino nous offre un grand maître particulièrement original, cette imagination qui nous avait tant séduit dans les premiers tomes et qui s’était laissée submerger par une cosmogonie compliquée et des complots parfois tirés par les cheveux.
Une nouvelle page s’ouvre pour les Qwaser et surtout une excellente nouvelle en fin de tome : les Qwaser auront bientôt droit à leur animé. Nous suivrons très attentivement cette affaire.
The Qwaser of Stigmata (T7)
Scénario : Hiroyuki Yoshino
Dessin : Ken-Etsu Sato
Traducteur : Mireille Jacquard et Yann Koffi
Éditeur français : Kaze Manga
Format : 127 x 182, noir et blanc - sens de lecture original
Pagination : 208 pages
Date de parution : 11 février 2010
Numéro ISBN : 2-84965-749-2
Prix : 8,50 €
A lire sur la Yozone :
The Qwaser of Stigmata (T1)
The Qwaser of Stigmata (T2)
The Qwaser of Stigmata (T3)
The Qwaser of Stigmata (T4)
The Qwaser of Stigmata (T5 et 6)
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