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Le journal du Festival
17e édition du Festival du Film Fantastique de Gérardmer
29 janvier 2010


Neige, vent et froid polaire : il fallait du courage (ou des skis) aujourd’hui à Gérardmer pour rallier l’Espace Lac et affronter les files d’attente. Il faut dire que la programmation était plutôt convaincante, répartie sur les quatre sites du festival : « Moon », « Amer », « 5150 rue des Ormes », « Halloween 2 », « Doghouse », « Viande d’origine française », « Nightmares in red, white and blue », « Cargo », « Possessed », « Dans ton sommeil », « La Horde »...

La journée est plutôt chargée, avec un premier rendez-vous à 11h avec Tristan Schulmann et Xavier Sayanoff, les réalisateurs du documentaire « Viande d’origine française », dont je vous parlais dans le journal de la veille.

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Tristan Schulmann et Xavier Sayanoff

La nuit n’a visiblement pas été courte que pour moi quand je les retrouve au Grand Hôtel, le QG du festival de Gérardmer, haut lieu des interviews et conférences de presse. Sayanoff et Schulmann ont beaucoup à dire sur leur film en particulier et leur perception de la production française de films d’horreur en général. C’est sans langue de bois aucune qu’ils livrent le fond de leur pensée, avec la même honnêteté dont font preuve la plupart des réalisateurs interviewés dans leur documentaire. Ces deux-là donnent profondément envie de continuer à soutenir la production hexagonale de films de genre, qui n’en est encore qu’à ses débuts et ne demande qu’à s’épanouir, si tant est qu’on lui en donne les moyens.

L’interview de Xavier Sayanoff et Tritsan Schulmann

A 14h, presse et public ont rendez-vous au Grand Hôtel (bis) pour la conférence donnée par John McTiernan, le président du jury longs métrages de cette 17e édition.

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Avec en guest star, un Predator plus vrai que nature qui prend la pose pour les journalistes, visiblement plus à l’aise sous les feux des projecteurs que McTiernan lui-même.

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A 17h, direction l’Espace Lac : 20 minutes de marche laborieuse dans 20 centimètres de neige, pour la projection du film « Amer », quatrième long métrage en compétition après « Possessed », « La Horde » et « Moon ».

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Présentation de « Amer » par ses réalisateurs

Réalisé par Hélène Cattet et Bruno Forzani, très intimidés par l’exercice de présentation de leur travail, « Amer » fait curieusement écho aux propos échangés quelques heures plus tôt avec Tristan Schulmann et Xavier Sayanoff. Les deux documentaristes évoquaient en effet, comme raison possible au dédain du public envers les films de genre français, la prépondérance du naturalisme et du cartésianisme dans la culture de notre pays, au détriment d’un goût pour l’imaginaire et la poésie. Le film de Cattet et Forzani, qu’on peut sans mépris aucun qualifier d’expérimental, a profondément dérouté les spectateurs de Gérardmer, pourtant à priori férus de fantastique et adeptes du hors piste plutôt que des sentiers battus. Beaucoup se sont sentis presque trahis par un film qui n’offrait aucun repère traditionnel, que ce soit sur un plan esthétique ou scénaristique.

A 19h30, le festival de Gérardmer rend hommage à John McTiernan : après les discours du fondateur du Fantastic’Arts et du directeur de la Cinémathèque Française, le public de l’Espace Lac retrouve en images le parcours du bonhomme, et offre à un Big John beaucoup plus souriant une chaleureuse standing ovation.

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John McTiernan

Vient ensuite le moment de découvrir le cinquième long métrage en compétition, « 5150 rue des Ormes », réalisé par le canadien Eric Tessier, qui se sent suffisamment bien sur scène pour prolonger le plaisir avec un petit cours d’insultes franco-québecoises : Tessier tient en effet à s’assurer de la bonne compréhension des classiques « ostie » et « tabernacle » par nous autres cousins lointains.

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Présentation du film par son réalisateur

Plein de bonnes surprises et plutôt malin, « 5150 rue des Ormes » est d’autant mieux reçu qu’il vient rassurer, en reprenant des codes plus traditionnels, un public quelque peu dérouté par « Amer ».

Suivaient ensuite « Halloween 2 » et « Doghouse », et le retour encore plus laborieux dans une poudreuse qui, décidément, n’en finit pas de tomber. Mais en même temps, des festivals de cinéma où on se balance des boules de neige à travers les files d’attente, vous en connaissez beaucoup, vous ? Sûr qu’à Cannes, la neige...

LIEN(S) YOZONE

=> L’édition du jeudi 28 janvier
=> L’édition du samedi 30 janvier

=> Le dossier de la 17e édition du Fantastic’Arts
=> Rencontre avec Schulmann et Sayanoff



Amandine Prié
30 janvier 2010



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