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Vinci (T2) Ombre et Lumière
Didier Convart & Gilles Chaillet
Glénat BD, coll. Caractère

1519, en l’abbaye de Vauluisant, le Roi de France François 1er poursuit son étrange récit.

Après les premiers meurtres qui ont terrifié Milan, Leonard de Vinci part pour Venise avant d’aller à Rome rencontrer le Pape, mais ces deux stations ne sont que le prélude d’un chemin de croix sanglant qui le mènera à Florence où tous les fils de l’intrigue seront dénoués.

Une très belle bande dessinée dans la grande tradition de la ligne claire parfaitement scénarisée. Un vrai « roman graphique ».



Avec “Ombre et Lumière”, Didier Convart (scénario) et Gilles Chaillet (dessin) concluent le diptyque intitulé “Vinci” et dont le premier volume (“L’Ange Brisé”) nous avait déjà fortement séduit.

Véritablement roman au sens le plus littéraire du terme, “Vinci” s’impose tout à la fois par une grande rigueur scénaristique et graphique.
La lecture d’un tome ne peut aller sans l’autre et si le moteur de l’intrigue n’est pas lié à la découverte de l’identité du meurtrier, ce sont bel et bien ses motivations qui devront être expliquées.

La grande révélation finale bouclant l’imaginaire créatif de la BD avec la grande histoire de ce génie des arts et des sciences, personnage éminent de la Renaissance, dont les inventions ne cessent de surprendre.
La réussite de cette série est certainement dans l’art et la manière des auteurs à lier leurs idées avec des faits réels avérés.

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Somptuosité, minutie, profondeur sont les premiers mots qui viennent à l’esprit dès que l’on repense à ces albums. Pas une page en trop, pas une case inutile, des cadrages travaillés au millimètre, on pourra tout juste prévenir celui qui découvrirait cette œuvre qu’il faut aussi s’habituer à une forme d’austérité, toute janséniste, de l’ensemble.

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D’ailleurs, on peut supposer que les poses quasi « statuaires » de certains personnages découlent de cette volonté de recul. La proposition artistique n’est pas dans l’évocation de corps en mouvements, même dans les scènes d’action, mais semble bien vouloir nous dire que les personnages sont fixés, immobiles, dans le temps.

Les textes et dialogues associés deviennent donc impératifs à la compréhension du récit, mais ne sont pas non plus des redites de la case dessinée dans laquelle on peut les lire.

La couverture est une fois de plus superbe, la mise en couleur de Chantal Defachelle épatante et l’assistance de Marc Jailloux sur l’encrage au-dessus de tout soupçon.

Artistiquement et techniquement, on tient une très grande BD et incontestablement un must de l’année 2009.

Irréprochable.

À noter

Les éditions Glénat proposent un très beau tirage de luxe qui reprend les deux tomes avec les planches encrées du 1er volume, les planches couleurs du second, complétés par 16 pages de croquis et un ex-libris. Co édition Glénat et Boulevard des Bulles : 79€ (tirage de tête).



Vinci (T2) Ombre et Lumière
- Série : Vinci (prévue en deux tomes)
- Critique volume précédent : Vinci (T1) - L’Ange Brisé
- Scénario : Didier Convart
- Dessin : Gilles Chaillet
- Couleurs : Chantal Defachelle
- Encrage (participation) : Marc Jailloux
- Éditeur : Glénat, BP 177, 38008 Grenoble Cedex
- Collection : Caractère
- Sites Internet : site Vinci (Glénat) (la série)
- Pages : 56
- Format (en cm) : 24 x 1 x 32 (grand, cartonné)
- Parution : octobre 2009
- Code prix : GL50 - 73 3065.7
- ISBN : 978-2-7234-6496-3
- Prix : 13€



© Images et illustrations : Didier Convart, Gilles Chaillet, Glénat BD, septembre 2008.



Stéphane Pons
11 février 2010




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Vinci, tome 1 (Glénat, Caractère).



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Couverture du tirage de tête intégrale des deux volumes en co édition Glénat & Boulevard des Bulles.



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