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Constantine
Film américain de Francis Lawrence (2004)
16 février 2005

***



Genre : Fantastique
Durée : 2h01

Avec la participation de Keanu Reeves (John Constantine), Rachel Weisz (Angela), Tilda Swinton (Gabriel), Peter Stormare (Satan), Michelle Monaghan (Ellie), Wolfram Berger (Chaz Chandler), Larry Cedar (Vermin Man), etc,.

Adaptation de la BD « Hellblazer » de DC Comics-Vertigo, voici donc John Constantine (Keanu Reeves), revenu d’entre les morts pour jouer les arbitres de l’éternel affrontement que se livrent Dieu et Satan sur Terre. Petite innovation dans une thématique assez classique, « Constantine » récupère le cadre millimétré du film fantastique démoniaque pour y insérer un contexte de Guerre Froide -type USA vs URSS de la grande époque. Les deux parties sont tenues de respecter une règle fondamentale : seuls des humains font cette guerre et aucun ange ou démon n’a le droit d’y participer.
Tout cela est bien gentil, jusqu’au jour où l’un des deux participants se charge de modifier sensiblement le règlement. Mais au fait, est-ce Dieu, le Diable ou une troisième force imprévue ?

« Constantine » est un film diablement efficace qui n’atteint cependant pas le divin. En mélangeant allègrement plusieurs figures de style attendues, le scénario se montre quand même suffisament inventif pour innover. Keanu Reeves (John Constantine) y remplit correctement sa partition tout en donnant l’impression d’être un peu « matrixisé » pour quelques années encore, Rachel Weisz (Isabel) est une brune au regard assez fascinant, mais paradoxalement, c’est la belle et androgyne Tilda Swinton (l’Archange Gabriel) qui tire le mieux son épingle du jeu. Cette actrice, découverte par chez nous dans le rôle ambigu qu’elle tenait déjà dans l’adaptation ciné du mythique « Orlando » (chef d’œuvre littéraire de Virginia Woolf), est tout simplement rayonnante dans « Constantine ».

Effets spéciaux carrés, scène d’ouverture choc, rebondissements multiples, histoire et suspense prenant, pas mal d’humour et de dérision, « Constantine », sans atteindre le statut de film immanquable, titille suffisament le cortex pour valoir l’investissement. Qui plus est, le fait de ne pas avoir capitulé face au manichéisme prévisible de ce type de sujet (le Bien ou le Mal ? Choisis ton camp, mon gars !) rend la sauce particulièrement agréable.

Tout au plus, peut-on lui reprocher sa longueur (2h01). Une bonne heure trente, bien dense, l’aurait sans doute rendu plus attractif encore. Comme quoi, le buzz négatif (jaloux ?) qui précédait la sortie du film de Francis Lawrence était trompeur. « Constantine » s’avérant être un divertissement fantastique original et énergiquement conduit.

FICHE TECHNIQUE
Réalisation : Francis Lawrence
Scénario : Kevin Brodbin et Frank Capello
Sujet original : Kevin Brodbin
Inspiré du Comic « Hellblazer » (DC Comics/Vertigo)

Producteurs : Lauren Shuler Donner, Benjamin Melniker, Michael E. Uslan, Erwin Stoff, Lorenzo di Bonaventura et Akiva Goldsman

Photographie : philippe Rousselot A.F.C./AS.C.
Décors : Naomi Shohan
Musique : Brian Tyler et Klaus Badelt
Costumes : Louise Frogley
Effets Visuels : Michael Fink

Production : Village Roadshow Pictures, Donners’Company & Batfilm Productions, Weet Road Pictures, 3 Arts Entertainment
Distribution : Warner Bros. Pictures France
Presse : Marquita Doassans, Carole Chomand, Eugénie Pont, Sabri Ammar

SITE INTERNET
http://www.constantine-lefilm.com


Stéphane Pons
16 février 2005



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