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Agora : l’interview d’Alejandro Amenábar
Entretien table ronde avec le réalisateur chilien
14 décembre 2009

Réalisateur, scénariste, producteur et compositeur de talent, Alejandro Amenábar, après deux courts-métrages remarqués, « Himenoptero » en 1991 et « Luna » en 1995, rencontre son premier grand succès avec « Tesis », un premier long métrage sur l’univers des snuff-movies, qui ouvrira le Festival de Berlin et remportera 5 Goya (l’équivalent espagnol des César).



En 1998, il réalise « Ouvre les Yeux », un thriller fantastico-onirique interprété par Eduardo Noriega et Pénélope Cruz. Salué par une très bonne critique dans les Festivals Internationaux de Berlin et Tokyo, « Ouvre les Yeux » devient vite un des plus gros succès de l’histoire du cinéma espagnol. A tel point que Tom Cruise en acquiert les droits d’adaptation et réalise un remake, « Vanilla Sky », qui contribuera à faire connaître Alejandro Amenábar à Hollywood. L’espagnol enchaîne ensuite avec « Les Autres » en 2001 (il a alors à peine 28 ans), un premier film en langue anglaise magnifiquement interprété par Nicole Kidman, suivi en 2003 de « Mar Adentro », un plaidoyer pour l’euthanasie qui remportera pas moins de 14 Goya, l’Oscar du Meilleur Film Étranger, le Golden Globe du Meilleur Film Étranger et le Grand Prix Spécial du Jury au Festival de Venise.

Après plusieurs années d’absence, Alejandro Amenábar nous surprend une nouvelle fois et revient avec « Agora » (sortie en France le 6 janvier 2010), une grande fresque historique retraçant la vie d’Hypathie, philosophe et astronome vivant à Alexandrie au IVe siècle après J-C, et qui tenta coûte que coûte de défendre ses idées en plein ostracisme religieux. Nous avons eu la chance de rencontrer Amenábar lors de son passage à Paris, et nous vous proposons donc de découvrir la retranscription de nos échanges.

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Comment vous est venue l’idée de faire un film historique ?

C’est une conséquence, et pas une motivation. Je voulais faire un film sur l’histoire de l’astronomie, et lorsque l’on a choisi les personnages principaux, il y a Hypathie qui a émergé comme l’un d’entre eux, et c’est comme ça qu’on est arrivé à un péplum. Si on avait choisi Einstein, on aurait fait un thriller nucléaire...

Vous avez fait un film sur la violence religieuse, et j’aimerais savoir dans quelle mesure les attentats de Madrid vous ont touché, et dans quelle mesure ils ont pu servir de point de départ à ce film ?

Évidemment, en Espagne, nous côtoyons une certaine violence terroriste, et il y a eu une polémique autour du film, pour savoir à qui il s’adressait et ce qu’il mettait en cause, et c’est bien davantage le terrorisme de l’ETA que le christianisme normal, qui ne tue personne. Mais je ne crois pas que ce soit le terrorisme qui soit directement au cœur du film, ce qui est davantage mis en cause c’est, quand vous regardez les informations télévisées, le fait de voir que les gens sont prêts à tuer pour des idées, et de mon point de vue, c’est très difficile à accepter.

« Agora » laisse une impression plus réaliste que des grosses productions avec de plus gros budgets. Comment vous vous y êtes pris pour donner cette impression de réalisme ? Est-ce qu’il y avait un vrai souci d’authenticité dans les recherches, est-ce que vous vous êtes entourés d’experts ?

A partir du moment où on a décidé de raconter l’histoire d’un personnage historique, c’est devenu une obsession que de reconstruire tout le contexte le plus fidèle à la réalité possible. En général, dans ces films historiques, on met en valeur le côté épique, la lutte, les guerriers ; moi j’ai voulu traiter ça sur un mode presque pathétique, et rendre hommage au fait d’utiliser sa tête et de faire avancer les idées plutôt que de se battre.

« Agora » est un film historique, mais qui aborde beaucoup de thèmes qui sont vraiment très actuels. Les Parabonali sont un peu les Talibans d’aujourd’hui... Quel est votre sentiment sur la religion, le communautarisme et le retour d’un certain obscurantisme que l’on vit actuellement ?

J’ai essayé d’être très respectueux à l’égard de toutes les personnes qui ont participé à ce film, que ce soit les techniciens ou les comédiens : parmi eux, il y avait des juifs, des musulmans, des catholiques ; c’est un film écrit par un athée, qui raconte l’histoire d’une femme qui a refusé le baptême et qui s’est acharnée à utiliser la raison à tout prix. Mais je ne cherche pas à confronter celui qui pense différemment de moi, au contraire, j’incite au dialogue, ça m’intéresse beaucoup. Le problème vient avec l’imposition des idées, et mon film alerte contre ce genre d’intolérance et d’imposition par la violence. Le plus surprenant pour moi, c’est qu’aujourd’hui on arrive encore à remettre en cause la théorie de l’évolution, notamment aux États-Unis. Ça me fait penser précisément à ce que le film montre : on avance, mais en faisant des boucles et des tours...

C’était une autre de mes questions, qui était de savoir si vous croyiez en Dieu et si vous pensiez justement qu’on vivait une sorte de cycle.

Je me considère comme athée. Si je crois à une instance supérieure, j’appellerais plutôt ça la nature, je ne lui donnerais pas le même nom que les autres religions. Il y a quelque chose de très spirituel et transcendantal dans le fait d’être humain et de regarder le ciel en essayant de trouver des réponses. Je voulais montrer ça dans mon film. Einstein disait qu’il essayait de démêler le « plan du Vieux »... C’est pour ça que j’ai voulu montrer l’astronomie sous l’angle le plus spirituel possible, et la religion du point de vue politique.

Dans vos films on a l’impression que les personnages ont toujours deux visages : vivants et morts dans « Les Autres », beau et défiguré dans « Ouvre les Yeux », tolérants et intolérants dans « Agora »... Pouvez-vous nous parler de cette sorte de double visage de vos personnages dans vos films ?

Je n’aime pas jouer avec le blanc ou le noir, mais avec le gris...et montrer que les personnages peuvent agir de manière différente selon les moments. Je crois que dans « Agora », il s’agit de montrer la revendication de ces gens qui, à un moment de l’Histoire, ne sont ni avec les uns, ni avec les autres. Je crois qu’aujourd’hui les circonstances politiques ne favorisent pas ça, la politique des États-Unis s’est radicalisée ces dernières années, et la politique de l’Espagne commence aussi à se radicaliser. Et je n’aime pas ça, parce que je n’ai pas envie d’être exclusivement dans le sillage d’un groupe, d’une faction, j’aime pouvoir changer d’avis. Hypathie est une victime du radicalisme.

C’est un film écrit en collaboration avec Mateo Gil. Pouvez-vous nous parler de votre méthode de collaboration avec lui ?

Mateo et moi nous sommes d’abord pris de passion tous les deux pour l’astronomie. Nous avons fait des brainstormings pendant des heures pour définir le traitement que l’on voulait appliquer, et ensuite nous avons commencé à écrire. En général on écrivait tous les deux toutes les scènes. On comparait nos deux versions, et au final comme c’était moi qui réalisais le film, je choisissais quelle version on gardait.

Vous employez la même méthode pour chaque film ?

C’était la même méthode pour « Mar Adentro » et « Ouvre les Yeux ».

Comment s’est fait le choix du tournage en anglais, et comment s’est passé le casting ? On sent vraiment une volonté de restituer l’aspect cosmopolite d’Alexandrie.

On a choisi l’anglais pour deux raisons : d’une part pour des raisons financières, parce le projet était davantage viable si on tournait en anglais, et d’autre part pour des raisons esthétiques. Umberto Eco dit qu’il a tourné « Le Nom de la Rose » en anglais parce que l’anglais est le latin du 20e siècle. Dans un souci de réalisme, il aurait fallu tourner « Agora » comme « La Passion » de Mel Gibson en araméen : il aurait fallu tourner en copte, en grec et en latin, mais c’était un film déjà très complexe et ça aurait été impossible. J’ai donc accepté la convention qu’à Alexandrie à l’époque, on parlait anglais... Et pour ce qui est des origines des acteurs, on peut dire qu’il y avait deux mondes : le monde de la rue et le monde de la Bibliothèque. Pour la Bibliothèque on a choisi des comédiens britanniques, mais qui respectent les traits des portraits de l’époque, et pour la rue, ce sont des comédiens du Moyen-Orient pour l’essentiel, originaires d’Iran, d’Égypte, de Palestine et d’Israël.

Vous parlez du choix de l’anglais pour votre film. De manière plus générale, j’aimerais connaître votre point de vue sur Hollywood aujourd’hui, et le fait de tourner là-bas.

Comme la vie est très courte, j’essaie toujours de faire le film qui me semble le plus nécessaire sur le moment. Je crois donc que je n’aimerais pas travailler à Hollywood, sur une franchise par exemple, un film pour lequel je n’aurais pas de liberté. Je crois que l’avenir d’Hollywood est peut-être dans la 3D : on va bien voir avec « Avatar » si ça débouche sur une réelle modification de l’industrie.

Quelle a été la plus grande difficulté durant la préparation et le tournage de ce film ?

Pour ce film, optimiser les coûts était vraiment fondamental. On avait 80 millions d’euros, et je ne voulais pas renoncer à montrer Alexandrie aux spectateurs de la manière la plus réaliste possible, et je savais que je devais le faire pour 50 millions d’euros. On a donc dû tout optimiser, en sachant qu’à chaque mauvaise décision que nous prenions, c’était de l’argent qui s’envolait. On a donc essayé de réduire le nombre d’erreurs, dont certaines étaient évidemment inévitables. Mais j’ai été très étonné, parce que le tournage s’est avéré assez facile, pour moi ça a été beaucoup plus difficile de tourner « Les Autres ». Le premier jour où j’ai dû diriger 100 personnes, j’avais les jambes qui tremblaient, alors que ça ne m’arrive jamais ! Je ne savais pas comment faire, je me disais « J’en envoie 50 d’un côté et 50 de l’autre ? », je ne savais pas trop... Mais déjà le lendemain, les choses étaient beaucoup plus simples. Un jour, on tournait une séquence avec des Juifs qui parcouraient les rues, et on s’est aperçu que tous les Juifs avaient été expulsés depuis deux ans...

Comment vous est venue l’histoire d’Hypathie, est-ce que vous la connaissiez déjà ?

Dans le premier épisode de la série « Cosmos » de Carl Sagan, il la mentionne. C’est par le biais de cette série que je l’ai découverte. Ce qui m’a le plus frappé, c’est que quelqu’un d’aussi exceptionnel qu’Hypathie soit à ce point tombé dans l’oubli aujourd’hui.

On a finalement l’impression qu’un sentiment très religieux se dégage de vos films, même quand le sujet abordé n’est pas la religion. Pouvez-vous nous parler de votre relation à la religion, et de son influence dans vos films ?

La religion est liée au transcendantal, et c’est quelque chose qui m’intéresse. J’aime aussi questionner notre condition humaine : que faisons-nous ici, d’où venons-nous, où allons-nous ? Les réponses que la religion apporte à ces questions, particulièrement le catholicisme, ne me conviennent pas. Donc je continue mon chemin, je continue mes explorations et mes recherches. Ce que j’ai rencontré de plus spirituel et de plus transcendantal, je l’ai trouvé durant toutes ces années de lecture sur l’astronomie.

Buñuel parle beaucoup de religion dans ses films. Son travail vous a-t-il influencé pour « Agora » ?

Oui, il m’a beaucoup marqué. Je ne m’attendais pas du tout, en faisant un film sur l’astronomie, à faire également un film sur l’intolérance religieuse.

Pouvez-vous nous parler de vos autres influences pour « Agora », comme peut-être les grands péplums, ou « La Dernière Tentation du Christ » de Scorsese ?

« La Dernière Tentation du Christ » est un film très intéressant, notamment pour son approche réaliste, voire hyperréaliste. J’ai bien sûr regardé les grands péplums, comme « Ben-Hur », « La Chute de l’Empire romain », « Spartacus », ou encore « Pharaon », un péplum polonais fantastique, très réaliste aussi. Mais après les avoir tous vus, j’ai essayé de les oublier, et de faire d’« Agora » une sorte de voyage dans le temps, en oubliant les caméras et en rendant le film le plus clair possible pour les spectateurs. Je n’ai pas non plus voulu faire un film trop esthétique, trop « précieux », en évitant par exemple, si j’avais tourné à Paris, de ne filmer que la Tour Eiffel et cette facette-là de Paris, mais en essayant de restituer tous les aspects d’Alexandrie, pour que les spectateurs puissent se faire une idée de ce à quoi ressemblait Alexandrie à l’époque.

Avez-vous de la sympathie pour le féminisme ?

Je suppose que oui, mais je ne suis pas un activiste ! C’est Hypathie qui nous a conduit à une réflexion et à une revendication autour de la place de la femme, et pas l’inverse.

Dans quelle mesure « Agora », qui aborde le thème de la violence religieuse, a-t-il été l’objet de censure ou d’autocensure ?

Sans parler de censure, je ne voulais pas faire un film susceptible d’offenser les croyants. C’est un sujet brûlant dans l’actualité, et il s’agit de respecter celui qui ne pense pas comme toi. Mais je voulais aussi rester fidèle aux faits, et je me rappelle avoir eu de nombreuses discussions à ce sujet avec certains acteurs, concernant la mort d’Hypathie notamment. La principale difficulté, c’est que la grande majorité des écrits sur la mort d’Hypathie sont des écrits chrétiens, donc il est difficile de savoir jusqu’à quel point Cyrille, l’évêque d’Alexandrie, est responsable de la mort d’Hypathie. « Agora » le rend directement responsable de sa mort, et nous savions de toute façon qu’elle était morte dans des circonstances vraiment dramatiques. C’est de toute façon un épisode très obscur du christianisme. De la même façon que la mort de Federico Garcia Lorca présageait de la guerre civile espagnole, celle d’Hypathie annonçait une persécution massive au nom de la foi.

Vous parlez de la guerre civile espagnole. Y avez-vous pensé en écrivant le scénario d’« Agora » ?

Disons que Mateo et moi avons cherché à savoir ce que nous aurions fait si nous avions vécu de tels événements. On a voulu évoquer toutes ces « voix » du milieu, qui cherchent juste à comprendre mais qui sont étouffées par cette hystérie collective. C’est cela qu’on a voulu raconter dans le film : ces moments où on ne laisse aucune place à la voix de la raison.

Il y a une grande diversité dans votre cinéma. Quelles sont vos influences en matière de cinéma ? Quels sont vos goûts personnels ? Avez-vous des genres de prédilection, ou y retrouve-t-on la même diversité ?

En tant que spectateur, j’aime particulièrement la terreur et la science-fiction. Et c’est frustrant parce qu’aujourd’hui il y a très peu de bons films de terreur. Mais d’une manière générale j’aime un peu tout, le drame, la comédie... En tant que réalisateur, je crois que je ne me sentirais pas trop à l’aise ni stimulé dans une comédie. Mais en tant que spectateur, j’aime tous les genres de films.

Est-ce que le fait d’avoir remporté un Oscar pour « Mar Adentro » vous a aidé à réunir l’argent et le casting sur ce film ?

Non ! Je ne pense pas qu’aujourd’hui un Oscar change la vie de qui que ce soit, ni réalisateur ni acteur. J’ai même entendu que ça pouvait nuire à la carrière d’un comédien. L’Oscar est un prix emblématique, et tu t’en rends compte quand quelqu’un vient chez toi et qu’il veut être pris en photo avec !

Et que pensez-vous de l’excellente santé du cinéma espagnol, et plus particulièrement du cinéma fantastique et de terreur, qui enchaînent les gros succès en Espagne, ce qui n’est pas le cas en France ?

Je suis toujours très étonné, parce que la France a tout pour réussir dans ce genre de cinéma, il y a les compétences techniques pour le faire. C’est quelque chose que je n’arrive pas à expliquer. Je suis toujours surpris également par l’intérêt que les Espagnols portent au cinéma fantastique, parce que l’Espagne est un pays ensoleillé, avec beaucoup de plages, alors que dans ce genre de cinéma on va plutôt vers ce qui est sombre et noir...

Pensez-vous que dans l’avenir vous allez revenir à un cinéma fantastique ou de science-fiction ?

Oui, j’en ai envie. Mais en réalité, on ne sait jamais : quand j’ai commencé à travailler sur « Agora », je voulais m’interroger sur la possibilité d’une vie extraterrestre, et au final j’ai fait un film sur les Romains... C’est ce qu’un de mes amis m’a dit : « Tu voulais faire un film sur les Martiens, et tu as fait un film sur les Romains ! ».

Pour en revenir aux réalisateurs espagnols, pouvez-vous nous dire quels points communs vous voyez chez les réalisateurs de la génération actuelle ?

Clairement, une tendance au fantastique chez beaucoup d’entre eux. Mais ce qui caractérise le cinéma espagnol de ces dernières années, c’est justement la diversité. Du drame social, moi qui fais un film d’un genre différent à chaque fois, le cinéma d’Almodovar, Fernando León de Aranoa qui fait plus du cinéma social, et il y a beaucoup de fantastique, surtout chez les réalisateurs originaires de Catalogne, comme Juan Antonio Bayona par exemple.

Et quels sont les réalisateurs espagnols classiques qui vous ont influencé ?

Je crois qu’en fait les réalisateurs qui m’ont le plus influencé sont Spielberg, Hitchcock et Kubrik. Ce sont eux qui ont le plus retenu mon attention quand j’étais adolescent. Et chez les Espagnols, probablement Buñuel et Berlanga ; j’aime beaucoup Almodovar aussi. Je crois que ce sont des réalisateurs qui ont un peu marqué mon mode d’expression cinématographique.

Je considère souvent « Ouvre les Yeux » comme un film « dickien », qui me fait penser à Philip K. Dick. Est-ce que c’est un écrivain que vous connaissez, que vous avez lu ?

Je ne l’ai jamais lu, mais j’ai vu le film de Verhoeven, « Total Recall », qui est adapté d’une nouvelle de Philip K. Dick (« We can Remember it for You Wholesale »). Mais c’est certain que j’ai été influencé par Philip K. Dick, parce que « Total Recall » m’a beaucoup marqué.

J’ai une question à propos de votre film « Les Autres ». J’ai souvent lu qu’on comparait « Les Autres » au roman de Henry James, « Le Tour d’écrou ». Est-ce qu’il y a vraiment une inspiration ?

Tout à fait. D’une manière générale, tous les contes ou les films parlant de maisons hantées que j’ai pu lire ou voir m’ont influencé pour « Les Autres ». En m’inspirant du « Tour d’écrou », j’ai essayé de donner une nouvelle tournure à l’histoire, mais je ne savais pas que quelqu’un allait plus vite que moi et allait me devancer dans mon idée avec « Le Sixième Sens »...

Merci à vous...


Propos recueillis par Bruno Paul et Amandine Prié pour la Yozone.

Le site Cinespagne.com, spécialisé dans le cinéma espagnol, était lui aussi présent et représenté par Daniel Touati. Nous avons donc également retranscrit ses questions ci-dessus, avec son aimable autorisation.


LIENS YOZONE

« Agora » : la critique du film



Amandine Prié
31 décembre 2009



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