Genre : Super-héros
Durée : 2h07
Avec Tobey Maguire (Spider-Man/Peter Parker), Kirsten Dunst (Mary Jane Watson), James Franco (Harry Osborn), Alfred Molina (Doc Octopus/Dr. Otto Octavius), Rosemary Harris (May Parker), J.K. Simmons (J. Jonah Jameson), Donna Murphy (Rosalie Octavius), Daniel Gillies (John Jameson), Dylan Baker (Dr. Curt Connors), Bill Nunn (Joseph ’Robbie’ Robertson), Vanessa Ferlito (Louise), Aasif Mandvi (Mr. Aziz), Willem Dafoe (Norman Osborn/Le Bouffon vert), Cliff Robertson (Ben Parker), Ted Raimi (Hoffman), Elizabeth Banks (Miss Brant)
Deux ans ont passé depuis la confrontation tragique entre L’homme Araignée et Le Bouffon Vert (cf : Spider-man). Harry Osborn a repris en main la direction des entreprises de son défunt père (Norman Osborn/Le Bouffon Vert), alors que Mary Jane entame une carrière de comédienne. De son côté, Peter Parker, que l’on avait quitté résolu à devenir Spider-Man, mesure beaucoup mieux les implications de la devise de son oncle Ben, « à grand pouvoir, grandes responsabilités », et n’est plus aussi certain de vouloir les assumer. Il faut dire qu’entre sa vie d’étudiant et ses activités de justicier costumé, Peter « Spider-Man » Parker ne sait plus où donner de la tête. Viré du boulot qui payait son loyer, et pas loin de l’être de l’université, notre jeune super-héros infortuné n’est pas non plus gâté sur le plan affectif. Quelque chose s’est brisé avec la mort de l’oncle Ben dans sa relation avec tante May et il doit également affronter la haine de son meilleur ami pour son alter ego (Harry Osborn ne rêvant que d’éliminer Spider-Man pour venger la mort de son père). Mais lorsque Mary Jane annonce qu’elle fréquente depuis quelque temps un autre garçon et que ce dernier désire l’épouser, le monde de Peter Parker s’effondre et Spider-Man avec lui. Complètement déstabilisé, victime de pannes de plus en plus fréquentes de ses pouvoirs, Spider décide de remiser son costume pour tenter de reconquérir la femme qu’il aime. C’est alors que le Docteur Octopus, une créature mi-homme mi-machine, commence à semer la mort et la destruction dans la ville de New-York. Bientôt, le nom de Spider-Man est sur toutes les lèvres, même le Daily Buggle de J.J.Jameson appelle l’Homme-Araignée à la rescousse. Un nouveau défi qui va amener Peter Parker à faire des choix difficiles.....
Après le succès planétaire du premier opus (Spider-Man a engrangé plus de 820 M$, le plaçant au 5ème rang du box office), on savait que la suite des aventures du tisseur au cinéma était attendue avec impatience. Une attente récompensée de la meilleure manière puisque ce second épisode, toujours orchestré de main de maître par Sam Raimi, s’avère supérieur, à tout point de vue, à son prédécesseur.
Débarrassé des contingences de l’introduction des protagonistes, Sam the man, doté d’un budget faramineux (200 M$), d’un scénario de qualité et d’une équipe technique et artistique en pleine confiance, dose parfaitement le cocktail humour (qui manquait un peu au premier volet), romance et action pour projeter le deuxième acte d’une grandiose adaptation de comic-book tout public que l’on attendait depuis....le « Superman » de Richard Donner. Si tout débute par un classieux générique dessiné rappelant les évènements de « Spider-Man », la première séquence, une livraison de pizzas virevoltante, impose immédiatement la comédie comme une valeur sûre de cette suite. _ Moins super-héroïque et plus humain, Peter Parker n’en est que plus crédible lorsque les épreuves qu’il rencontre le plongent en pleine crise existentielle. Mais, outre les prestations de Tobey Maguire, Rosemary Harris, de la troublante Kirsten Dunst ou encore du surprenant James Franco, qui permettent accessoirement au réalisateur de « Darkman » et « Intuitions » de confirmer ses talents de directeur d’acteurs en installant un solide canevas romantico-psychologique, ce second volet, faisant également preuve d’une grande maîtrise au niveau de l’action et des effets spéciaux, offre un adversaire de choix à l’homme-araignée. En effet, et n’en déplaise aux intégristes de la bande dessinée, ce Dr Octopus de cinéma est une totale réussite. Non seulement le design et l’animation des terrifiants tentacules de l’homme-pieuvre sont tout simplement époustouflants, mais surtout Alfred Molina profite de son talent pour s’approprier le personnage de Doc Ock et composer un docteur Otto Octavius charismatique et particulièrement fascinant. A la qualité de l’interprétation et à la virtuosité narrative de Sam Raimi, qui alterne savamment ses effets entre l’intensité dramatique du propos, les gags et interventions du patron du Daily Buggle (J.K. Simmons absolument jubilatoire) et les monstrueux affrontements des deux hommes-mutants, il faut également souligner les magnifiques images d’un New-York en partie reconstitué, résultat de l’étroite collaboration entre John Dykstra (le mythique spécialiste des effets spéciaux de « Silent Running », « Star Trek » ou encore « Star Wars ») et Bill Pope (le chef op attitré des frères Wachowski et de « Darkman »), sans oublier la bande son millimétrée de Kevin O’Neil, et le score de l’infatigable Danny Elfman. Au final, ce « Spider-Man 2 » s’affirme, assurément, comme un film d’un fan du « monte-en-l’air » et, certainement, comme le grand film de l’année.
FICHE TECHNIQUE
Titre original : Spider-Man 2
Réalisation : Sam Raimi
Scénario : Alvin Sargentd’après une histoire de Alfred Gough, Miles Millar, Michael Chabond’après la bande dessinée de Stan Lee et Steve Ditko
Producteurs : Avi Arad, Laura Ziskin
Coproducteur : Grant Curtis
Producteurs exécutifs : Joseph M. Caracciolo, Stan Lee
Musique originale : Danny Elfman
Musiques additionnelles : Steve Bartek, John Debney, Joseph LoDuca, Christopher Young
Chansons : Christopher Carrabba(« Vindicated »), Kris Roe(« The Night The Lights Went Out In NYC »)
Image : Bill Pope et Anette Haellmigk
Montage : Bob Murawski
Distribution des rôles : Dianne Crittenden
Création des décors : Neil Spisak
Direction artistique : Jeff Knipp, Scott P. Murphy, Steve Saklad, Tom Valentine, Thomas Wilkins, Thomas P. Wilkins
Décorateur de plateau : Jay Hart
Création des costumes : James Acheson, Gary Jones, Ha Nguyen
Son : Kevin O’Neil
Supervision des effets spéciaux : John Dykstra
Production : Marvel Enterprises, Laura Ziskin Productions, Columbia Pictures Corporation, Sony Pictures Entertainment
Distribution : Columbia TriStar Films
Effets spéciaux : Radium Inc., Sony Pictures Imageworks
Presse : Anne Lara et Marion Aubert pour Columbia Tristar
INTERNET
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