Le spectacle de courses de chars du « Circus Maximus » n’est pas du goût de Marcus, celui-ci étant plus intéressé par une jeune et jolie romaine. Laissant, Arménius pester contre l’aurige (le conducteur) du char vert, il rejoint la belle.
Cependant, celle ci a un chaperon, en la personne de Lucius Seianus, fils du préfet des cohortes prétoriennes. Outré de la façon dont Marcus s’impose auprès Lucilla, celui-ci quitte le cirque, en le menaçant.
Après un baiser et dans la promesse d’un rendez-vous le lendemain, Marcus, heureux, quitte sa belle et le garde du corps imposant qui la suit. C’est sur le chemin du retour qu’il se fait agresser par deux voleurs. Débarrassé d’un premier larron, il est sur le point d’être battu par le second. Mais, Arminius, parti à sa recherche depuis la fin du spectacle, le sauve in extremis. Les nuits romaines ne sont pas sûres.
Ce deuxième tome apparaît semble plus adulte, plus sombre aussi, que le premier. Fini l’insouciance de la jeunesse, nos héros sont rentrés dans le monde des adultes. Avec son cortège de jalousies, de trahisons, de devoirs et d’ambitions. Ce tome se concentre plus sur Marcus, et sur son dilemme d’aimer une femme ou de suivre le chemin tracé par son père.
Le scénario de Marini est impeccable, sans temps mort. La vie romaine y est très bien décrite, on sent un gros travail de documentation. Bien sûr, on fait le parallèle avec “Murena” (Dargaud, 7 tomes) mais, quand les deux sont bons, pourquoi bouder son plaisir (Marini a travaillé avec Jean Dufaux sur la série “Rapaces” chez Dargaud, 4 tomes). Le dessin est dynamique et la mise en couleur est agréable.
Un bon moment de lecture, où les personnages prennent de l’épaisseur. Il faudra attendre le prochain « Aigles de Rome » avant de pouvoir retrouver nos « préfets » en Germania.
Les Aigles de Rome (T2)
Scénario et dessin : Enrico Marini
Éditeur : Dargaud
Dépôt légal : 9 octobre 2009
Format : 18x23.5 cm
Pagination : 60 pages Couleurs
ISBN : 9782505006763
Prix public : 13.50 €
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