Genre : Comédie dramatique environnementale
Durée : 1h30
Avec Tim Robbins (David Owen), Bridget Moynahan (Helen Owen), William Hurt (Le Maire Schneer ), Margarita Levieva (Ekaterina Filippovna), Gabrielle Brennan (Chris Owen), María Ballesteros (Gruska), William Baldwin (Chef du cabinet du Maire)…
David Owen ne supporte plus les agressions sonores de la ville. En particulier, les alarmes des voitures qui se déclenchent sans prévenir à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit. Lassé de sa condition de victime, il décide de passer à l’action. Désormais, dès qu’une sirène retentie, il enfile son équipement de justicier, et descend dans la rue faire taire la hurleuse. Muni de quelques outils, il force le véhicule et, une fois le capot ouvert, déconnecte l’indésirable d’un coup de pince coupante. Il est le « Rectificateur » et signe chacune de ses actions avec un autocollant à son nom. Mais ses activités de redresseur de tort ne tardent pas à mettre sa vie de couple en péril. Surtout que David est têtu, et que le Maire a officiellement déclaré la guerre à son alter-ego.
« Noïse » est le second volet de la trilogie « fanatique » de Henry Bean. Le scénariste de « Golden Heighties », « Internal Affair » ou encore « Basic Instinct 2 » était en effet déjà passé derrière la caméra en 2001 pour mettre en scène le drame d’un fanatique religieux du nom de « Danny Balint » (l’histoire d’un juif antisémite membre du Klux-Klux-Klan). Si son nouveau film traite également de fanatisme, son ton est beaucoup plus léger, son héros est simplement anti-bruit et les dommages occasionnés ne sont que silence ou matériels. Pour tout vous dire, « Noïse » est partiellement autobiographique. Durant 5 années, tout d’abord à L.A. puis ensuite à New York, Harry Bean, ne supportant pas le bruit de la ville, s’attaquait régulièrement aux pneus, batteries de voitures et alarmes des maisons de son quartier. Jusqu’au jour, ou comme David Owen dans le film, il fut arrêté par la police. Et si Harry Bean reconnait que certaines séquences de « Noïse » (l’arrestation, la nuit en prison, le tribunal) sont directement inspirées de sa mésaventure, le parallèle s’arrête là. Il n’a pas cherché à embrasser la carrière de super-héros, ne s’est pas séparé de sa femme, ni engager un bras de fer politique contre le Maire de sa ville avec le soutien d’une jeune étudiante bisexuelle russe qui l’aurait initiée à l’amour à trois.
Bon, c’est vrai, en lisant le synopsis, j’avais espéré que ce « Noïse » soit un peu plus super-héroïque, mais on passe néanmoins un plutôt bon moment à suivre les tribulations de David Owen durant l’heure et demi de ce film indépendant. Tim Robbins (David Owen) est grand, William Hurt (Le Maire) truculent et la jeune Margarita Levieva, la jolie actrice russe du malheureusement raté « Invisible » de David S.Goyer, vole la vedette de la pourtant très belle Bridget Moynahan.
Et comme je n’ai pas envie d’être désagréable avec ce film indépendant fort sympathique, je me garderais de parler de la prestation de l’inexpressif William Baldwin.
FICHE TECHNIQUE
Réalisation : Henry Bean
Scénario : Henry Bean
Producteurs : Henry Bean, Susan Hoffman, Meike Kornrumpf
Coproducteur : Tony Grazia
Producteurs exécutifs : Paul de Souza, Daniel Diamond, Brian Gilmore, Ethan Gilmore
Producteur associé : Joseph Zolfo
Musique originale : Phillip Johnston
Image : Andrij Parekh
Montage : Julie Carr, Lee Percy
Distribution des rôles : Kerry Barden, Billy Hopkins, Paul Schnee, Suzanne Smith
Création des décors : Kelly McGehee
Décorateur de plateau : Rebecca Meis DeMarco
Création des costumes : Alex Alvarez
Maquillage : Robin Day, Persefone Karakosta
Cascades : D.J. Surgent
Production : Seven Arts Pictures, Fuller Films
Distribution : Eurozoom (2009)
Relation presse : 213Communication