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China Miéville à l’assaut de Londres
Lombres, China Miéville, Au Diable Vauvert, disponible.

« Par une entrée dérobée, Zanna et Deeba pénètrent dans la ville délirante de Lombres.

Ici sont échoués les choses perdues ou cassées de Londres et même quelques-uns de ses habitants comme Brokkenbroll, le patron des parapluies cassés, ou Hemi, le garçon à moitié fantôme.

Lombres, c’est Londres de l’autre côté du miroir, une ville merveilleuse aux charmes étranges qu’un sombre nuage nommé Smog rêve de détruire.

Une ville effrayée qui attend un héros… »



China Mieville avait fait sensation avec son « Perdido Street Station » qui avait remporté le prix Arthur C.Clarke (et le Grand Prix de l’Imaginaire 2005).
Il avait réitéré le coup avec « Le Concile de Fer ». Puis il est venu rafler le British Fantasy Award pour « Perdido Street Station » et « Les scarifiés »

Avec autant de prix, on a tendance à être soit hyper enthousiaste, soit super prudent.

Cette fois, il vient taper à la porte de ce que l’on aime appeler la littérature de jeunesse (mais où sont les frontières désormais ?).
À la lecture du quatrième de couverture, les connaisseurs ne manqueront pas de s’interroger sur la filiation possible avec le roman de Neil Gaiman, « NeverWhere », où le Londres était revisité par ses bas-fonds.

China Miéville a déjà prouvé son talent avec ses précédents romans. Il ne devrait pas décevoir avec ces 640 pages de magie et de folie.


Michael Espinosa
3 novembre 2009


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