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Virgin Hotel (T1)
Tomoe Nakagaki
Taifu

Yuka est une jolie jeune femme, encore bien innocente. Elle travaille comme femme de chambre dans l’hôtel Teinichi. Pour rendre servir à une amie, elle accepte de s’occuper d’une chambre supplémentaire mais, tête en l’air, elle se trompe de numéro et tombe sur l’homme qui va révolutionner sa vie. D’abord en lui faisant payer en nature la montre qu’elle a cassée. Et leur relation ambiguë va tourner à de l’amour. Mais la jeune femme n’est pas au bout de ses surprises car ce mystérieux Monsieur Kamijo n’est autre que le futur sous-directeur de l’hôtel.



Bien sûr, leur amour ne sera pas sans obstacle : une adjointe cherche à se venger d’avoir dû céder la place de sous-directeur à Kamijo en le séduisant, le responsable de l’accueil amoureux de Yuka ne la veut que pour lui. Et Kamijo a tendance à garder un air hautain qui sème le doute chez la pauvre Yuka. Les émotions seront au rendez-vous. Pourtant le jeune homme va lui prouver que son amour, quoique excessif, est bien réel et qu’il est prêt à changer toutes les règles afin de passer sa vie avec cette petite femme de chambre si réservée.

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Virgin Hotel” est un shojo, saupoudré de scènes érotiques. Loin d’un hentai, ce manga reste toutefois destiné à un public adulte.
L’histoire est, quant à elle, classique dans le genrre. Une jeune ingénue, un beau ténébreux qui, sous des airs abruptes, se révèle être un amoureux transit. Des adversaires plus pervers les uns les autres qui poussent le couple au bout de leur amour. Mais Tomoe Nakagaki n’a pas simplement misé sur les scènes très chaudes entre Yuka et Kamijo, elle a peaufiné son scénario pour donner plus de crédibilité à son histoire, donnant du relief à ses personnages, développant leurs sentiments, leur caractère.

Le dessin est lui aussi très classique mais de qualité, détaillant les décors si nécessaires, en particulier l’extérieur de l’hôtel. Les traits des personnages sont bien réussis, malgré une tendance à faire disparaître les nez à cause de leur finesse. Rien de grave toutefois. Et surtout, les scènes érotiques ne tournent jamais au graveleux, Nakagaki préférant le flou artistique à trop de réalisme.

Ce premier tome de “Virgin Hotel”, sans être exceptionnel, vous permet de passer un bon moment, voire de vouloir lire le second par curiosité.


_Pour public averti
Virgin Hotel (T1)
- Auteur : Tomoe Nakagaki
- Traducteur  : Margot Maillac
- Éditeur : Taifu comics
- Dépôt légal : mai 2009
- Format : 11x17 cm
- Pagination : 200 pages
- Prix public : 6,95 €
- Numéro ISBN : 2-3518-0325-7


© Edition Taifu comics- Tous droits réservés



Frédéric Leray
8 août 2009




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