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Sun-Ken Rock (T5)
Boichi
Doki-Doki

Park prend l’initiative d’emmener Ken à un rendez-vous avec le boss de la compagnie Fine. Il essaye de faire monter d’un cran le niveau de leur gang, mais le rendez-vous ne tourne pas en leur faveur. Monsieur Oh, le PDG de Fine, les prend de haut et leur reproche leur amateurisme. Et Ken se fait purement et simplement humilier comme un sale gosse. Mais la vengeance est un plat que se mange froid et le destin va leur offrir l’occasion d’égaliser les scores grâce au fils de Oh. Ce petit imbécile va réussir à provoquer la chute d’un homme qui paraissait indétrônable.



Une bêtise, vraiment. Le fils de Oh perd une forte somme dans le plus célèbre casino du pays, mais aussi dirigé par la mafia. Mauvais perdant, il va se frotter à plus fort que lui et se prendre une raclée. Pour Oh, cela pourrait être une bonne leçon pour son rejeton, mais ayant été insulté par l’agresseur, il ne peut que régler le problème lui-même. Cette guerre, connue sous le nom de code « le débarquement de Normandie », sera le début de la fin pour Oh car s’il a mépriser Ken, le gérant du casino va par contre faire appel à lui. Et notre héros va utiliser la pire des machines de guerre, Internet, pour faire enfler la rumeur et faire tomber Oh. Pourtant l’affaire ne s’arrêtera pas là, d’énormes surprises attendent Ken Kitano et peut-être des très bonnes...

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Finie la petite pause amoureuse entre Ken et Yumin, retour aux choses sérieuses pour notre chef de gang au grand cœur. Et il va monter encore d’un cran dans la cour des grands en s’associant avec un gros bonnet du monde des entreprises. Pour être vraiment franc, il va le démonter avant de l’obliger à s’agenouiller devant lui. Incroyable comme notre héros a gagné en maturité et prend son rôle très au sérieux.

Pour ce 5ème tome, Boichi nous fait découvrir le monde du jeu en Corée, même si le casino Impérial est une pure fiction. C’est tout de même le petit plus de ce mangaka : nous faire visiter son pays loin, d’être le plus connu en Occident. Mais c’est surtout les gains potentiels pour Ken qui font rêver !
La baston en fin de tome annonce du sang et de la sueur pour le prochain volume et surtout un schéma très classique : 5 adversaires pour atteindre son but, chacun plus fort l’un que l’autre. Peut-être qu’à trop vouloir se rapprocher de son public japonais, Boichi risque de perdre de son originalité... Mais pour le moment, nous restons scotché à ce manga aux dessins incroyables, avec des planches superbes telle que la seconde rencontre Oh-Kitano digne du “Parrain”.

Décidément, Boichi est indéniablement un grand mangaka qui a su en 5 tomes ériger “Sun-Ken Rock” vers le panthéon des mangas de baston réaliste, et même au-dessus d’un GTO à mon goût.


Déconseillé au - de 15 ans
Sun-Ken Rock (T5)
- Auteur : Boichi
- Traducteur  : Arnaud Delage
- Éditeur français : Doki-Doki
- Format : 127 x 182, noir et blanc - sens de lecture original
- Pagination  : 192 pages par tome
- Date de parution : 17 juin 2009
- Numéro ISBN  : 2-35078-669-8
- Prix : 6,95 €


A lire sur la Yozone :
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Frédéric Leray
4 août 2009




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