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Jurassic Park III
Film américain de Joe Johnston (2001)
Sortie nationale le 8 août 2001


Genre :B bstiaire du monde perdu
Durée  : 1h32

Avec Sam Neill (Dr. Alan Grant), William H. Macy (Paul Kirby), Téa Leoni (Amanda Kirby), Alessandro Nivola (Billy Brennan), Trevor Morgan (Eric Kirby), Michael Jeter (Udesky), John Diehl (Cooper), Bruce A. Young (Nash), Laura Dern (Ellie), Taylor Nichols (Mark), Mark Harelik (Ben Hildebrand), Julio Oscar Mechoso (Enrique Cardoso), Blake Michael Bryan (Charlie), Sarah Danielle Madison (Cheryl), Linda Park (Hannah)

Depuis le succès du premier volet, on pouvait s’attendre à une fructueuse et longue carrière pour les T-Rex de Spielberg, pensionnaires du Jurassic Park de Michael Crichton.
Ayant visuellement balisé son sujet, Steven Spielberg confie la réalisation du 3ème épisode de la franchise, dont l’histoire prend la suite des deux films précédents, à Joe Johnston, plus connu pour ses comédies fantastiquement oniriques et déjantées (« Chérie, j’ai rétréci les gosses », « Rocketeer », « Jumanji », ...).

Isla Soma (le site du Monde Perdu) a été laissé à l’abandon et reste totalement interdit d’accès. Ce qui n’empêche pas quelques marioles de venir tenter l’impossible en faisant le tour de l’île, tirés par un bateau, en parachute ascensionnel, comme ce gamin dont le vol se termine par un crash en pleine jungle.
De son côté, le Dr Alan Grant (celui de « Jurassic Park ») apprend que les crédits accordés à ses recherches sont interrompus, alors qu’il était sur le point de faire des découvertes aptes à remettre en question nos connaissances en matière de paléontologie.
Alors que son univers s’écroule, Grant est contacté par Paul Kirby, un soi-disant richissime aventurier qui lui offre une fortune pour simplement l’accompagner, lui et sa femme, dans un survol en avion d’Isla Soma. Pressé par ses besoins urgents de financement, Grant finit par accepter cette étrange mais juteuse proposition qui ne brise pas tout à fait son serment de ne plus jamais mettre les pieds sur le fameux site « B », celui servant de repère au laboratoire InGen de fabrication des « Clonosaures ».
Manque de pot, le fameux survol proposé par le couple Kirby n’était qu’un prétexte pour attirer le professeur sur l’île et l’entraîner, avec eux, à la recherche d’Eric, leur fils, victime de l’accident de parapente.
Comme on pouvait s’y attendre, cette mission de sauvetage va rapidement tourner au désastre après que leur appareil ait percuté l’un des monstrueux fossiles vivants qui peuplent l’île. Rapidement, une nouvelle créature des laboratoires InGen, le spinosaure, capable de se farcir un tyranosaure au petit déjeuner, va se lier d’intérêt pour la petite équipe d’envahisseurs. Finalement, Eric va réapparaître pour sauver Grant d’une embuscade de raptors et offrir un second souffle à ce film rondement introduit.

Si l’action prend incontestablement le pas sur l’intrigue, relayant au second plan le postulat privilégié offert aux raptors (dotés ici d’une intelligence de groupe dépassant celle des chimpanzés que matérialise une scène quasiment surréaliste dans laquelle les humains, encerclés, doivent échanger une paire d’œufs volés contre leur propre vie), elle n’emprunte jamais les voies de l’héroïsme.
Les gros bras sont déjà morts et il faut avouer que les 5 rescapés ne sont pas au mieux de leur forme. A commencer par le professeur Alan Grant (Sam Neil), dont la première aventure au (« Jurassic Park ») a bouleversé l’existence, et qui se voit, malgré lui, replonger au cœur du cauchemar. Le couple divorcé des Kirby, au sein duquel William H. Macy compose un vendeur d’ustensiles de cuisine désabusé mais qui, face au danger, va trouver les ressources pour sortir de sa léthargie et protéger les siens, alors que Téa Leoni, son ex-femme, propose une prestation de mère poule partageant son temps entre hurlements et les bras de son fils. Quant à Billy (Alessandro Nivola), le plus jeune des adultes et l’assistant du professeur Grant, il parvient à gâcher sa position en trimballant des œufs volés aux raptors. C’est finalement celui que l’on attendait le moins, Eric (Trevor Morgan) qui apporte l’énergie et le courage nécessaires à la survie du groupe.
Action, reptiles géants sont incontestablement au rendez-vous de ce récit d’aventure où frissons se conjuguent avec humour. On se prend à reconnaître les lieux et les décors de ce Monde Perdu, baignés dans une atmosphère de forêt tropicale aux relents de King-Kong. Outre le spinosaure, qui fait une entrée fracassante au détriment d’un fragile T-Rex dans le bestiaire jurassique des infographistes d’ILM, Jurassic Parc III ouvre enfin la cage aux terribles créatures volantes de l’aube des temps, et plus particulièrement aux ptéranodons (dont certains points physiologiques ne sont pas sans rappeler la mouette à béton chère à John Difool, Croot alors).

En tout cas, malgré une introduction un brin tirée par les cheveux, ce 3ème opus, sans être ni révolutionnaire, ni inoubliable, s’avère être un très honnête représentant de la saga Jurassic, rythmé, divertissant et servi par des effets spéciaux dont l’efficacité n’est plus à prouver.

FICHE TECHNIQUE

Réalisation : Joe Johnston

Scénario : Peter Buchman, Alexander Payne, Jim Taylor d’après les personnages de Michael Crichton

Producteurs : Larry J. Franco, Kathleen Kennedy
Producteur associés  : David Womark
Producteur exécutif : Steven Spielberg

Musique originale : Don Davis et John Williams (thèmes)
Image : Shelly Johnson
Montage : Robert Dalva
Distribution des rôles : Nancy Foy
Création des décors : Ed Verreaux
Direction artistique : Doug J. Meerdink, Greg Papalia
Décorateur de plateau : Kate J. Sullivan
Création des costumes : Betsy Cox (I)
Maquillage : Audrey L. Anzures, Dennis Liddiard

Production : Amblin Entertainment, United International Pictures (UIP), Universal Pictures
Distribution : United International Pictures (UIP)
Effets spéciaux : Industrial Light Magic (ILM), Skywalker Sound, Stan Winston Studio


Bruno Paul
8 août 2001



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