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La fantasy et l’écriture
Le fils des Ténèbres de Fabrice Colin
Délices & Daubes n° 157


Aucune cohérence ? Même pas peur !

Depuis longtemps j’entends causer de Fabrice Colin. L’année dernière j’ai lu une nouvelle pour laquelle j’ai voté pour le Prix Rosny. Ce n’était pas de la SF mais c’était beau. Donc je cherche un bouquin du Monsieur, ne trouve rien chez les marchands sauf ce tome 1 d’une trilogie avec des dieux nordiques.

La fantasy j’adore pas vraiment et même souvent ça m’ennuie. Et ben là pas du tout. Parce que ce Colin a un talent prodigieux. Il écrit bien, beau et efficace. Il sait suggérer des paysages fabuleux, des personnages impossibles.
Quand bien même il reprend l’éternel truc du jeune homme dont on ignore tout mais qui progressivement se découvre les pouvoirs d’un dieu, il le fait avec une telle qualité d’écriture qu’on suit jusqu’au bout (en tout cas jusqu’à la fin du tome 1) son parcours. Pour les combats aussi il est bon, comme pour les horreurs ou les sentiments (du viol incestueux au coup de foudre). Et les images et les scènes vous restent dans la tête une fois le bouquin refermé.
Ben chapeau, hein.

Comme il ne faut pas exagérer non plus, je ne vais pas lire la suite immédiatement, mais je le ferai. Et j’essayerai de trouver ses autres bouquins.


Henri Bademoude
15 juin 2009


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