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Une première question générique qui s’adresse à chacun de vous. Est-ce que c’était dfifficile, 2 ans après le premier volet, de reprendre vos rôles pour incarner à nouveau les héros de Michael Bay ?
Megan Fox : Michael Bay, comme vous le savez, fait travailler ses acteurs très dur, et même si nous étions mentalement préparés à ça après le premier film, c’était physiquement crevant.
Shia LaBeouf : Oui, bien sûr, on sait qu’on va être bousculé, on l’accepte. En arrivant sur le plateau, on sait qu’on va être chahuté, mais s’il n’y avait pas de risque dans ce film, ce ne serait pas amusant. Quand je regarde un film d’action, si je vois un acteur, dans une bagarre, ne pas donner l’impression d’avoir été frappé, le film ne m’intéresse plus. Personnellement, quand je joue dans un film d’action, je veux que mon personnage soit crédible, ça fait partie du plaisir. Avec ce film, je crois que le but de Michael Bay était de vous mettre une grosse claque avec effet « whaou », et pour y parvenir il faut placer ses acteurs le plus près du feu qu’il est possible, jusqu’au moment où pour aller plus loin il faut brûler ses comédiens ! Il faut l’accepter, c’est en quelque sorte le modus operando de ce film, c’est comme ça que ça marche.
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Justement, Shia, à propos des conditions de tournage, vous disiez à propos de votre main que c’était une des plus difficiles expériences que vous ayez vécu.
On est de toute façon obligé d’avoir une certaine tolérance à la douleur quand on est sur ce genre de tournage, il y a bien sûr toute une logistique, mais en fait il y a eu bien pire que ma blessure à la main, puisque j’ai failli perdre la vue : je me suis en effet blessé au visage avec un bout de métal, on m’a transporté dans un hôpital militaire, où on m’a recousu, et le chirurgien m’a dit que j’étais passé à ça (geste) de devenir aveugle ! C’est comme ça sur ce genre de films, on sait ce qu’on risque, c’est comme ça, c’est Transformers ! (Rires)
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Pouvez-vous nous dire, chacun d’entre vous, quelle a été la scène la plus hardue à tourner ?
Megan Fox : Une des scènes les plus difficiles, ça a été quand je joue avec Ramon (c’est-à-dire Léo, le camarade de chambre de Sam), dans ce hangar industriel, avec toutes les bombes qui étaient là. Il fallait que je coure à un rythme bien précis pour ne surtout pas manquer les marques que le réalisateur avait posées, et je portais en plus des talons hauts, ce qui rendait la tâche très difficile pour suivre l’acteur. J’avais assez peur, parce que vous savez que si on est trop près de ces bombes, elles risquent de nous éclater à la figure, donc ce n’était pas très rassurant... C’était vraiment le plus difficile pour moi.
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Shia LaBeouf : Toutes les scènes très physiques étaient un vrai défi, mais je crois que pour moi, finalement, les scènes les plus difficiles c’étaient celles ou Sam commence à vraiment perdre la raison et à devenir un peu dingue comme son arrière-grand-père. Michael « The Rulling Class » avec Peter O’Toole, et Peter O’Toole a lui aussi vraiment des scènes de délire, et c’était vraiment très difficile pour moi d’être en quelque sorte Peter O’Toole. Et puis évidemment (ironique), ce qui était très très difficile, c’est d’avoir l’air très romantique et très amoureux de Megan Fox... C’était vraiment des scènes extrêmement difficiles.
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Qu’est-ce qui vous a séduit dans la série Transformers, quels éléments vous ont poussé à accepter le rôle ?
Megan Fox : Je n’avais pas vraiment le choix : quand j’ai été choisie pour le film, je n’avais pas de travail, donc c’était le meilleur moyen possible pour moi de me faire connaître. Et puis, sans vouloir parler en ton nom, Shia, tous les deux, quand on est arrivé sur le tournage du premier « Transformers », on était un peu nerveux tous les deux, on ne savait pas trop, et puis quand on a vu le résultat du premier film, c’était vraiment incroyable.
Shia LaBeouf : ce qui m’a attiré dans ce film, et bien évidemment il y avait le nom du producteur exécutif, Steven Spielberg, et le réalisateur Michael Bay, qui est un très grand réalisateur : je savais que j’allais travailler avec le meilleur des meilleurs ! J’adore les films de Michael Bay. Et puis il faut bien savoir qu’à l’époque où j’ai grandi, c’était « Yogi Bear », Michael Jackson et « Transformers », et pour être cool, il fallait connaître l’univers des « Transformers » ! Je voulais être cool, et puis il y avait, comme je l’ai dit, un réalisateur extraordinaire, Michael Bay, et puis Steven Spielberg, donc je me suis dit que je n’avais qu’à suivre ce que me disait ce réalisateur.
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Et quelles ont été vos réactions quand vous vous êtes découverts dans ce « Transformers 2 » sur le Grand Ecran ?
Shia LaBeouf : Pour nous ça a été très marrant aussi, parce que c’était comme si on découvrait pour la première fois nos « co-acteurs », nos partenaires, parce qu’on était à la fois public, fans, et puis là on découvrait vraiment le travail de l’autre. Donc on y a pris beaucoup de plaisir.
Megan Fox : Je dois avouer que je déteste me regarder à l’écran, donc c’est très difficile d’être objective. Mais même pour la pessimiste que je suis, je dois reconnaître que quand j’ai vu le résultat, j’ai trouvé ce film incroyable.
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Une question pour Shia. Les acteurs disent toujours que pour bien jouer il faut jouer avec son partenaire, que c’’est le partenaire qui vous rend bon. Vous avez joué avec Harrison Ford, et là vous jouez face à des robots, face à des machines. Alors, j’aurai voulu savoir s’il n’y avait un petit côté frustrant d’avoir en face de soit des machines, plutôt qu’un comédien ?
Shia LaBeouf : Avec Harrison Ford, l’expérience était évidemment complètement différente. J’entrais dans un personnage qui existait déjà dans le collectif, alors que pour « Transformers » il y a une liberté beaucoup plus grande, il y a une interaction bien plus complexe dans ce film entre l’humain et les robots. Donc les répétitions étaient un peu comme des mouvements et comme un ballet. Lorsque Bumblebee, qui fait environ 15 mètres, se penche vers vous, vous savez que vous devez vous pencher immédiatement. Quand il y a cette scène où le Docteur essaie de pénétrer en moi pour obtenir des informations, et bien là aussi il y a une chorégraphie très précise : c’est comme un ballet où sur le temps 1, il va être sur ma poitrine, le temps 2 à l’intérieur de mon nez, le temps 3 en train de collecter des informations, 4 en train de ressortir et finalement 5, la sortie finale. Donc c’est vraiment une danse, un ballet, et c’est comme ça que je l’ai vécu.
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Toujours pour Shia. Pouvez-vous nous dire d’où vient votre prénom ainsi que votre nom qui interpeèle, pas son consonnance, le public français ?
Shia LaBeouf : Shia vient de l’hébreu et signifie « don de Dieu », ce que je trouve franchement extrêmement flatteur, et puis LaBeouf, et bien, comme vous le savez, il y a évidemment une faute d’orthographe, puisque ça vient de « boeuf », le mot français. Ma grand-mère était une poétesse beatnik lesbienne des années 50 (rires), et ça n’allait pas très fort avec sa famille, elle avait des problèmes, donc elle est partie à Venise, elle a changé son nom, et elle y tenait tellement à ce nom, qui pourtant était mal écrit, qu’elle l’a enregistré, et c’est donc légalement un nom qui est mal enregistré, mais auquel elle tenait.
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Les Transformers étant au départ des jouets, pouvez-vous nous dire ce qu’étaient les jouets de votre enfance ?
Megan Fox : J’avais des poupées, du genre Barbies, mais j’aimais beaucoup les décapiter. J’étais une fille, mais une fille un peu timbrée...
Shia Labeouf : Je jouais avec les filles un peu timbrées (rires) ... J’avais aussi des Transformers, notamment Bumblebee, qui était un « triple changer », c’est-à-dire qu’il pouvait se transformer en trois formes différentes. Tout ce genre de jeux un peu idiots auxquels jouent tous les mômes...
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Pouvez-vous nous parler d’éventuelles scènes coupées ?
Megan Fox : Michael Bay tourne énormément, jusqu’à ce qu’il trouve un sens à sa scène. C’est surtout au montage que ça se passe. Je me rappelle notamment d’une scène à la bibliothèque, où on se dispute tous les deux à travers les livres, et on a mis un temps fou à tourner cette scène, on continuait, on continuait, et je n’en pouvais plus... Donc je suis sûre qu’au montage il y a énormément de scènes, ou des bouts de scènes, qui sont coupées et qu’on risque de retrouver sur le DVD.
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En voyant le film on a l’impression qu’il y a la moitié de l’armée américaine au casting et j’aurai souhaité que vous nous parliez de vos relations avec les soldats sur le tournage ?
Shia LaBeouf : J’ai une anecdote, quand on est arrivé sur cette base navale, qui était en plus en plein entraînement par rapport au Golfe Persique, à la guerre, alors imaginez nous deux débarquant, et quand je dis nous deux, imaginez surtout Megan Fox débarquant : il y avait quand même 50 000 militaires, qui étaient en mer depuis de longues semaines, donc c’est plutôt un scénario assez difficile pour quelqu’un comme Megan... Mais attention, la plupart du temps ils étaient très respectueux, et Megan restait dans le quartier du capitaine, mais il y avait, vous savez, ces regards... Mais toujours très respectueux.
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On note une évolution dans l’humour, moins enfantin, ainsi que dans le personnage féminin, de plus en plus féminin. Est-ce qu’il y a comme ça une maturation du ton du film ?
Megan Fox : C’est intéressant, ce commentaire sur ce personnage plus féminin que dans le premier film, parce que justement aujourd’hui un journaliste m’a demandé ce que je ressentais quand je jouais un personnage presque masculin comme dans ce film... En réalité je n’ai pas grand-chose à dire, ce n’est pas moi qui choisis, c’est Michael Bay le boss, c’est lui qui dirige.
Shia LaBeouf : Ne l’écoutez pas trop, elle est beaucoup trop modeste (rires). Mais vous avez raison : lorsqu’il y a plus d’action, il y a aussi plus d’humour, il faut plus de légèreté pour soutenir deux heures ou deux heures et demie d’action. Et je trouve qu’il y a notamment un élément humoristique génial, c’est Ramon (qui joue le personnage de Leo), qui est complètement délirant. Et je crois effectivement qu’avec Michael nous avons essayé de garder les éléments qui marchaient dans le premier film, et puis de rajouter de l’humour dans le second.
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Pensez-vous que la scène du combat finale a été shootée dans le désert égyptien uniquement pour des raisons ethétiques ou pensez-vous qu’il y ait dans ce choix la volonté de faire passer un message politique ?
Shia LaBeouf : Revenons quand même un peu sur terre : ce n’est pas « Mémoires d’une geisha », ce n’est pas un film politique, on est en train de parler de « Transformers », donc des jouets à la base ! Alors c’est vrai qu’il y a plein de façons de lire le film. Mais vous savez, dans ce film, il y a bien sûr l’armée américaine, mais il y a aussi l’armée anglaise, et l’armée jordanienne : Michael a tenté de montrer tous ces aspects militaires, mais sans lancer de message. Il faut bien comprendre que de toute façon, sans l’aide de tous ces militaires, et de toute l’armée en général, en n’aurait jamais pu faire un film pareil, aucun budget au monde n’aurait pu permettre ce genre de scènes, et ça c’est vraiment important.
=> Shia LaBoeuf
Après les jouets, j’aimerai que l’on parle un peu de comic-books. Shia est sensé pour le rôle principal de « Y : The Last Man » et Megan vous avez singnée pour « Fathom ». Pouvez-nous parler de ces futures adaptations et de de vos intérêts respectifs pour la bande dessinée ?
Megan Fox : En ce qui me concerne, j’ai vraiment grandi avec les bandes dessinées, avec les comics, et surtout ma soeur, qui aujourd’hui a 35 ans et qui était plus âgée. J’ai commencé avec les « X-Men », et de quatre à six ans, je les dévorais vraiment comme une gamine. En ce qui concerne « Fathom », j’ai toujours été une fan de Michael Turner, que j’ai d’ailleurs rencontré et qui était à mes yeux un des meilleurs illustrateurs de comics du monde, et qui est mort récemment. Dès le départ, j’avais donc une vraie affinité pour ce comic book et ce personnage. D’ailleurs à un moment, James Cameron avait les droits, et Jessica Alba devait incarner le rôle principal, et d’ailleurs je me souviens que quand elle parlait de ça, je sentais qu’elle n’avait pas compris le caractère du personnage comme moi je l’avais perçu. Pour le moment, on est vraiment tout au début, pour « Fathom », donc je ne peux pas vous en dire plus.
Shia LaBeouf : Je suis aussi un fan de comics et j’espère que « Y : the last man » va bientôt voir le jour.
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A propos d’un « Transformers 3 » ?
Shia LaBeouf : Si le public réagit bien au deuxième, oui, bien sûr qu’il y en aura un troisième !
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(Images : Bruno Paul - Traduction : Amandine Prié)
LIEN(S) YOZONE
=> Transformers 2 : videoicons
INTERNET
Le site officiel : http://www.transformers-larevanche.fr