Fred Duval, Juan Diaz Canales, l’Helldorado de Morvan et Dufranne, Ravalec, Bec, Miyazaki, Pendanx et Dabitch pour l’étonnant “Jéronimus” chez Futuropolis, Jacques Ferrandez pour son dixième et dernier des “Carnets d’Orient”, Christophe Dubois et Nicolas Pona (« Le Cyle d’Ostruce » au Lombard), Plessix (« Le Vent dans les Sables », Delcourt), José Robledo et Marcial Toledano (« Ken Games », Dargaud), Prado et Mattotti font partie des très nombreux invités vedettes que le mensuel salue.

En un peu moins de deux ans, l’équipe de Frédéric Vial a réussi à installer le ton de cette revue qui a su se priver de pré publications tout en publiant des pages d’albums commentées par les auteurs. Une véritable nouveauté, très attrayante, qui donne de la profondeur au travail de ces artistes du 9e Art. L’actu est là avec de nombreuses critiques en fin de numéro (celles en bas de pages sont vraiment trop brèves !) et un grand éclectisme qui joue chaque mois de renouvellement intelligent (même si mangas et comics s’y font rares, mais on ne peut être partout !).

Avec sa mise en pages très soignée, des articles de fond succédant à d’autrse plus concis, une très belle mise en valeur de l’image et un prix au numéro qui reste accessible, Casemate est devenue la revue de référence qui dépasse largement (à mon avis) la qualité d’un Bodoï qui a joué la fille de l’air.
Chaque mois, l’esprit BD, ce slogan va à merveille à Casemate. Il est amplement mérité.

Casemate 14
Chaque mois en kiosques
100 pages couleur
6,40 €