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Dent du Bouddha (La)
Colin Cotterill
LGF, Le Livre de Poche, Policier, roman, traduction de l’anglais, polar fantastique, janvier 2009, 312 pages, 6,50€

« La Dent du Bouddha » est le deuxième livre de Colin Cotterill.
Le premier, « Le Déjeuner du Coroner » (Le livre de Poche), a reçu en 2007 le prix SNCF du polar.

Colin Cotterill est né à Londes, il a exercé différent métiers avant de devenir écrivain. Il vit aujourd’hui à Chang Mai, en Thaïlande.



Vientiane, Laos, été 1977. Siri Paiboun est le seul et unique médecin légiste du pays et, en cette période caniculaire, les clients ne manquent pas à la morgue. Deux cyclistes sont retrouvés morts après une chute, et des femmes servent de repas à une bête féroce qui semble se cacher dans la ville. De plus, un hélicoptère s’est écrasé non loin de l’ancienne capitale royale, faisant deux morts. Des Américains ?
Mais Siri ne fait pas qu’ausculter les morts, il communique avec eux. Enfin ce sont plutôt les morts qui communiquent avec Siri, certains même lui rendent visite dans son sommeil, car l’esprit du défunt sorcier Yeh Ming a élu domicile dans son cerveau.

Avant tout, « La Dent du Bouddha » est un polar avec les bons côtés et les grosses ficelles que cela comporte. Les bons côtés c’est ce Laos communiste des années 70 que l’on connait peu (enfin pour ma part) et les grosses ficelles, c’est la construction narrative assez basique de beaucoup de romans policiers que vous reconnaitrez rapidement en vous disant que vous avez déjà lu ça cent fois.

L’intérêt du livre et le plaisir de lecture viennent surtout de l’omniprésence de l’humour :
- Nous sommes des membres éminents du Parti, camarade Siri. À ce titre nous devons donner l’exemple. Dormir dans les arbres, c’est bon pour les primates.
- J’ai été surpris de constater qu’il connaissait le mot “primate”.

On rigole beaucoup avec Siri et son côté totalement désinvolte face au système archaïque et corrompu du Politburo. Le côté fantastique, lui, tranche bien avec cet aspect comique de l’histoire et offre une touche d’originalité au récit.

En conclusion, « La Dent du Bouddha » est une lecture agréable et les 300 pages vous offriront deux bonnes heures de détente, avec en prime un joli sourire sur le visage. Avec l’été qui approche voilà un bouquin à glisser dans le sac de plage.


Titre : La Dent du Bouddha (Thirty-Three Teeth, 2005)
Auteur : Colin Cotterill
Traduction (de l’anglais) : Valérie Malfoy
Couverture : Tom Clements (photo)
Éditeur : Albin Michel
Collection : Le Livre de Poche, Policier
Première édition en France : Albin Michel (2007) et À Vue d’Œil (grands caractères, mai 2008).
Site Internet : fiche auteur & fiche roman (site éditeur), fiche roman Albin Michel, site écrivain (en anglais)
Pages : 382
Format (en cm) : 17,5 x 1,5 x 11
Dépôt Légal : Janvier 2009
ISBN : 9782253123354
Prix : 6,50€



Jean-Marie Garniel
22 avril 2009


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Le Livre de Poche, janvier 2009.



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La première édition : Albin Michel moyen format (coll. Carré Jaune).



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Également une édition en « gros caractères » disponible depuis mai 2008 chez À Vue d’Œil.



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