Voici une véritable fable sur notre monde. Ce dernier a subit un cataclysme mystérieux, un véritable génocide. Les survivants n’ont, semble-t-il, pas cherché à se rebeller, acceptant le parquage imposé par « ceux que l’on ne voit pas ». La vie de ces hommes et femmes apparaît totalement oisive. Pourtant la violence reste bien présente, comme un fléau immuable. Mais qui donc est cet ennemi qui a vaincu la race humaine ? Quel est ce pouvoir qui lui permet de voler les étoiles au-dessus du stade ?

“Constellations” est une étrange expérience. Tout d’abord, le mystère autour de ce monde que l’on ne connait que par le stade ne sera jamais percé. Mais ce stade est-il réellement ce qu’il paraît ? Avec des dessins en noir et blanc, on s’imagine dans une histoire de la “Twilight Zone”. Il règne cette impression que les auteurs se jouent de nous et qu’à aucun moment, nous ne pouvons sortir de leur machination infernale.

Mais si le scénario ouvre notre esprit, je bloque réellement sur les dessins. Naïfs, très épurés, les proportions des personnages sont aléatoires, pour ne pas dire parfois bizarroïdes, à croire que nos auteurs ont du mal à sortir de la 2D hiéroglyphique. Certains trouveront ce style parfait pour que le lecteur se focalise sur l’histoire et non les dessins, mais bon, une BD reste un tout, le mariage du graphisme et du scénario. Et j’avoue reculer devant le premier.

Au final, “Constellations” me laisse une impression très mitigée, ni bonne ni mauvaise... Mais c’est peut-être déjà beaucoup...

Constellations (T1) : dans le Stade
 Scénario  : Daryl & Popcube
 Éditeur : Ankama
 Dépôt légal : 16 octobre 2008
 Pagination : 240 pages, noir et blanc
 Prix public : 12,90 €
 Numéro ISBN : 2 -916739-38-0

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