Les Animus...

C’est une mystérieuse femme, Lula, qui leur annonce la macabre vérité. Elles sont toutes les 4 mortes en cherchant à retrouver leur amie Lise. Leur enquête d’amatrices les a amenées dans l’antre de leur ennemi. Mais leur mort ne sera pas paisible. L’organisation dont font partie JC et Lula, les porteurs de mauvaises nouvelles, leur a offert une seconde vie, celle d’un Animus, et si elles veulent récupérer leur véritable corps, elles devront, quand Lula leur fera signe, venir combattre des monstres... ou plutôt elles n’auront pas le choix.
Alors qu’elles ne se sentent pas capables de faire face à ces horreurs, Kate apprend que Lise était comme elles et se battait tous les soirs. Devant cette réalité, Kate, celle qui est une Grace, une représentante de l’élite du renommé collège de l’Ile Roosevelt, va s’éveiller à son devoir de chasseresse... Mais à quel prix ?

Ces monstres ne sont pas des extra-terrestres ou des créatures démoniaques, ce sont des membres de la famille Delors. Atteintes d’une mystérieuse maladie, les femmes Delors finissent par se transformer en monstres sanguinaires et incontrôlables. Et avec le temps, il ne reste plus qu’Anna. Son frère, Hervé, est prêt à tous pour la sauver. Il compte sur les chercheurs de Vivareo, un centre médical appartenant à son oncle, pour trouver un vaccin. Mais ceux-ci ont d’autres objectifs : créer un hybride entre Animus et Delors. Trahi par les siens, haïssant les Animus, Hervé commence à perdre l’esprit et choisit de séduire Kate afin de détruire l’organisation de l’intérieur.

Sanglant mais magistral

Attention, « Red Garden » n’est pas un shojo manga comme pourraient le laisser penser les couvertures. Gore, sanglant, c’est une véritable série d’horreur entre mythe du loup-garou et créature de Frankenstein. Si au départ les camps semblent bien déterminés, tout est remis en cause avec le personnage d’Anna et la révélation sur la véritable nature des monstres que les 4 jeunes filles doivent affronter. Le scénario est magistral et l’action ne se déroule pas au Japon comme dans les mangas classiques mais à New-York, un univers qui nous est plus familier.
Deux malédictions qui sont imposées aux deux camps. Une haine ancestrale aux origines encore inconnues. Des personnages attachants et un graphisme magistral malgré des corps que certains pourront trouver trop longilignes ou élastiques. Mais ils n’atténuent en rien la force de l’action, au contraire, ils accentuent la difficulté pour ces frêles jeunes femmes de combattre des monstres à la force surhumaine : elles n’ont pas de super pouvoirs et ne sont même pas immortelles.

Vraiment, « Red Garden » est une œuvre incontournable pour les amateurs de BD d’horreur comme nous les aimons sur la zone Yo.

Red Garden (T1 à 3)
 Auteur : Kirihito Ayamura
 D’après l’oeuvre originale de : Gonzo
 Traducteur  : Anne-Sophie Thévenon
 Éditeur français : 12Bis
 Format : 130 x 180, noir et blanc - sens de lecture original
 Pagination  : 176 pages
 Date de parution : avril, juin et aout 2008
 Numéro IBSN : 2-35648-002-6 ; 2-35648-003-3 ; 2-35648-004-0
 Prix : 6,50 €

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