L’unité de leur famille recomposée, voilà tout ce qui est en jeu entre Natsu et Kajitsu. Et aucun des deux ne veut prendre de le risque de tout gâcher, surtout que leur frère ainé, Taro, les a averti qu’il n’acceptera jamais leur amour. Par défaut, Natsu se tourne vers Erika, qui n’attend que cela. Pour Kajitsu, une autre option s’offre avec Monsieur Akai, le professeur de calligraphie, surtout qu’il n’hésite pas à lui montrer son attirance pour elle. Mais renier leur amour ne sera pas chose facile, surtout si Lumiko, leur mère d’adoption, s’en mêle.

“Crossroad” m’a étrangement laissé sur un goût d’inachevé. Non qu’il manque des pages au manga, mais Shioko Mizuki ne semble pas savoir vers quelle tendance pencher : le coté humoristico-romantique à la “Big Bang Venus” ou le franchement dramatique à la “Life”. Les pointes d’humour ne font pas suffisamment mouche. Le scénario est pourtant très ouvert sur beaucoup de possibilités, mais il semble que Mizuki hésite encore à passer d’un coté ou de l’autre de la barrière, ce qui nous laisse un peu dans l’expectative.

Coté graphisme, nous sommes dans le classique du shojo, peu d’arrières plans pour se focaliser sur les personnages mais là aussi un cri vient directement du cœur : Shioko, achète du shampoing pour tes héros, la mode des cheveux raides et gras, très peu pour moi.

Bon, je suis peut-être un peu excessif, mais après un petit bijou comme “Big Bang Venus”, la comparaison ne peut être que rude.

Crossroad (T4)
 Auteur : Shioko Mizuki
 Traducteur  : Nicolas Pujol
 Éditeur : Taifu comics
 Dépôt légal : j22 janvier 2009
 Format : 115x175 mm
 Pagination : 192 pages
 Prix public : 6,95 €
 Numéro ISBN : 2-3518-288-5

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